Frédérique Lucien, les commencements, cat. expo., galerie Jean Fournier, Paris (9 octobre – 15 novembre 2008), Paris, Éditions du Panama, 2008
→Frédérique Lucien. Introspectives, Montreuil-sous-Bois, Lienart, 2011
→Frédérique Lucien, Corps et décors, cat. expo., musée Matisse, Nice (7 mars – 2 juin 2019), Nice, Musée Matisse, 2019
Frédérique Lucien, Centre d’art contemporain, Vassivière, 2001
→Frédérique Lucien, Introspectives, musée Zadkine, Paris, 31 mars – 4 septembre 2011
→Frédérique Lucien, Introspectives, musée des Beaux-Arts, Caen, 23 avril – 18 septembre 2011 ; musée des Beaux-Arts, Brest, 30 novembre 2011 – 12 février 2012 ; La Cohue, musée des Beaux-Arts, Vannes, 25 février – 27 mai 2012
Peintre et dessinatrice française.
Diplômée en 1987 de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Frédérique Lucien réalise des œuvres présentes dans plusieurs collections publiques, dont le Fonds national d’art contemporain. Elle expose régulièrement en France et à l’étranger. Initiée par son père à l’observation de la nature, elle étudie le monde végétal, minéral et, plus récemment, organique et anatomique. Oscillant entre l’abstraction et la réalité, son travail allie précision formelle et dimension symbolique, situant l’artiste dans une position originale et pionnière dans le champ de l’art. À partir de médiums divers (gouache, pastel, fusain), sur des supports de nature et de format variés (découpe de toile, de papier ; sérigraphie sur verre), elle interroge la ligne, le contour, la courbe, les oppositions entre plein et vide, opacité et transparence, et les rapports d’échelle. À la manière d’un entomologiste, F. Lucien procède par séries, poussant l’investigation d’une même forme, comme dans la série des Follicules, (1994), variations de dessins de formes oblongues réalisées à la sanguine sur deux papiers différents ; puis elle travaille à des échelles de plus en plus grandes, notamment pour ses Formes noires (1995), vastes aplats d’acrylique sur papier marouflé sur bois, ou bien pour ses Giornate (2003, 2005), immenses compositions de morceaux de tissus peints, éclatés et redisposés sur les murs.
Dans de petits formats, sur le principe de la superposition de plusieurs papiers et couleurs différentes, elle réalise la série des Îles (2000). Depuis 2006, elle s’intéresse au corps humain, avec notamment Anonymes, une série réalisée depuis 2010. Parallèlement, elle mène depuis 1985 des activités très variées pour l’édition : illustration de livres, linogravures, sérigraphies, lithographies tirées sur papier, papier calque, feuille Priplak ou aluminium.