Coexistence. Human, Animal and Nature in Kiasma’s Collections, musée d’Art contemporain, Helsinki, avril 2019 – mars 2020
→Women’s business, Winzavod Contemporary center, Moscou, mars – avril 2019
Peintre et poétesse russe.
Olga Andreïevna Florenskaïa a fait ses études à l’institut d’art et d’industrie de la céramique Moukhina (aujourd’hui l’académie d’art et d’industrie Stieglit). Depuis 1985, elle pratique plusieurs arts plastiques, la peinture, la sculpture, la céramique, l’illustration de livres, le graphisme, le collage. Elle travaille également au dessin et à la réalisation de films d’animation, comme Skazka o tchoude iz tchoudes [L’histoire de la merveille des merveilles, 1994], ou Trofeïnye fil’my [Films trophées, 2004]. Elle est membre fondateur du collectif d’artistes Mitki. En tant que poétesse, elle a publié un court recueil, qui lui a été inspiré par le regain d’intérêt au début des années 1990 pour le futurisme russe et l’affiche des peintres d’avant-garde des années 1920 et 1930, Psikhologiia bytovogo chrifta [Psychologie d’une police ordinaire].
À partir des graffitis, un de ses centres d’intérêt, elle propose une classification des polices : les « vierges », celles des enfants, des graffitis et autres « écrits de palissade », écritures libres et naturelles ; les écritures « malignes », déformation des précédentes ; et enfin les écritures « stéréotypées » les caractères d’imprimerie séparés, signe de l’esclavage imposé par la civilisation. Comme beaucoup d’auteurs russes postsoviétiques, elle aborde la question de l’identité russe en s’interrogeant sur le devenir de certaines lettres de l’alphabet cyrillique. Ses écrits s’inscrivent dans la droite ligne des avant-gardes russes, qui déplacent avec pédagogie l’intérêt de l’œuvre et l’attention du lecteur du contenu du texte vers sa forme et sa plastique.