Rhonda Davis & Ron Ramsey (dir.), Virtual encounters : Paula Dawson – holograms, Sydney/Newcastle, Macquarie University/Newcastle Region Art Gallery, 2010
The Holograms of Paula Dawson, Queensland Museum, Brisbane, 1986
→Paula Dawson and the Secret of Happiness, Ian Potter Museum of Art, Melbourne, 1994
Plasticienne australienne.
Pratiquant la sculpture, la performance et l’holographie, Paula Dawson est marquée par les inventions de son père, ingénieur en électronique, et la sensibilité artistique de sa mère, notamment à l’opéra. Elle étudie très tôt la danse classique et intègre les techniques de Martha Graham (1894-1991) et de Merce Cunningham (1919-2009). Sa première performance, Music and Lasers in Mazes (1977), associe danse et lumière. Diplômée du Melbourne Institute of Technology en 1978 et du Victoria College of the Arts en 1981, elle s’intéresse à la frontière poreuse entre le réel et le virtuel. Après des sculptures explosives en 1978, elle se consacre aux possibilités créatives de l’holographie, qui devient alors accessible, et qu’elle introduit dans la sphère artistique australienne en 1974, alors qu’elle est étudiante, puis en 1977, lors de son exposition personnelle, Transparent Things, à la RMIT Gallery à Melbourne, et l’année suivante, dans l’installation The Difference Between Tuesday and Thursday.
P. Dawson conçoit ensuite d’ambitieuses installations, comme There’s No Place Like Home (1979) au sein du Laboratoire de physique générale et d’optique de Besançon : elle y reconstitue une maison de banlieue australienne et son salon ordinaire, plongé dans la lumière verte du laser, et meublé d’objets holographiques monochromes. Ces recherches la conduisent, en 1999, à soutenir une thèse de doctorat sur les potentialités spatiales et temporelles de l’image holographique. Enseignante à Sydney, elle poursuit son travail sur les hologrammes, cherchant à transposer le clair-obscur des peintres de la Renaissance italienne dans Shadowy Figures (2003) ou à développer les capacités de l’hologramme arc-en-ciel dans Phantom Brush (2009).