Monika Sosnowska (cat. expo.), Kunstmuseum Liechtenstein, Vaduz, 16 février – 6 mai 2007, Cologne, Walther König, 2007
→Monika Sosnowska, the Staircase (cat. expo.) Lichtof der Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf, 24 avril 2010 – 15 avril 2012, Düsseldorf, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, 2010
→Monika Sosnowska : arquitetonização = Architectonisation (cat. expo.), Museu de Arte Conteporânea de Serralves, Porto, 20 February – 31 March 2015, Porto : Fundação de Serralves, 2015
Project 83 : Monika Sosnowska, Museum of Modern Art, New York, 30 août – 27 novembre 2006
→Project Gallery : Monika Sosnowska, Pérez Art Museum, Miami, 4 décembre 2013 – 13 octobre 2014
Sculptrice polonaise.
Monika Sosnowska a entrepris des études de peinture à l’Académie des beaux-arts de Poznan, puis à la Rijksakademie d’Amsterdam (1999-2000). À ses débuts, elle s’est intéressée à la disposition de ses toiles dans l’espace, puis a finalement abandonné ses pinceaux pour se consacrer à l’architecture, l’espace et la sculpture. Ses œuvres sculptées se réfèrent à l’architecture, en questionnant l’art de bâtir, en s’interrogeant sur la possibilité de la ruine – son aspect vernaculaire ou industriel. Les constructions qui l’attirent sont celles qui expriment leurs fonctions physique, sociale et psychologique, mais aussi idéologique et politique. Inspirée par les diverses étapes du modernisme et l’utilité radicale du bâtiment qui s’est développée pendant l’époque communiste, M. Sosnowska comprend l’architecture comme une utopie ou une vision. Ses installations insèrent une structure formelle dans des espaces existants, ce qui a suscité les comparaisons avec des réalisations telles que Merzbau (1923-1936) de Kurt Schwitters.
Ses interventions vont parfois jusqu’à la destruction des murs ou des plafonds, créant ainsi des trouées dans l’architecture. M. Sosnowska a représenté la Pologne à la Biennale de Venise en 2007 et ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections. Depuis quelques années, elle porte son attention sur les conceptions de l’espace d’exposition dans l’ancienne Europe de l’Est, pendant la période communiste, comme en témoigne l’installation qui a structuré la narration de l’exposition Les Promesses du passé (2010-2011).