Jörg Zutter, Christiane Meyer-Toss (dir.), Hannah Villiger, Skulptural, cat. expo., Museum für Gegenwartskunst Bâle ; Musée des Beaux-Arts, Calais ; Frankfurter Kunstverein, Bâle Wiese, 1989
→Josef Felix Müller (dir.), Hannah Villiger : exposition : septième de la série Midi-Minuit, cat. expo., Cabinet des estampes du Musée d’art et d’histoire, Genève (18 novembre – 12 décembre 1993), Genève, Musée d’art et d’histoire, 1993
→Jolanda Bucher, Eric Hattan, Claudia Spinelli, Hannah Villiger, Zurich, Scalo ; New York, D.A.P, 2001
Hannah Villiger, Skulptural, Museum für Gegenwartskunst Basel, Bâle, 7 octobre – 4 décembre 1989 ; musée des Beaux-Arts, Calais, 16 décembre 1989 – 4 février 1990
→Hannah Villiger, Kunsthalle Bâle, Suisse, 18 août – 11 novembre 2001
→Hannah Villiger, Polaroids, Centre culturel suisse, Paris, 9 novembre – 16 décembre 2012
Photographe suisse.
Diplômée en sculpture de l’École des arts appliqués de Lucerne en 1974, Hannah Villiger est reconnue sur la scène internationale pour ses travaux photographiques. À partir de 1980, l’artiste utilise exclusivement ce médium pour donner à voir, de manière fragmentaire, son corps nu : d’abord avec un appareil 35 mm, puis, progressivement, avec un Polaroid. Nullement narcissique, son travail expose un corps matériau anonyme, loin des problématiques identitaires d’une Valie Export. Se définissant toujours comme une sculptrice, elle cherche, au travers de ses photographies agrandies et présentées dans des ensembles dynamiques (Block, 1993-1994), à révéler les propriétés intrinsèques d’un corps, modelé par l’enregistrement mécanique. En 1986, l’artiste s’installe à Paris.
Elle participe dans les années 1990 à de nombreuses expositions internationales et représente le pavillon suisse à la Biennale de São Paolo en 1994. En 1996, elle débute la série Skulptural, dans laquelle son corps, décharné et affaibli par des problèmes pulmonaires chroniques, est recouvert de tissus. Une importante rétrospective, accompagnée d’un catalogue raisonné de son œuvre, lui a été consacrée à la Kunsthalle de Bâle en 2001.