Nan Hoover, cat. expo., Stedelijk Museum, Amsterdam (27 septembre – 4 novembre 1979), Amsterdam, Stedelijk Museum, 1979
→Photowork, video, performance. Nan Hoover, cat. expo., Daadgalerie, Berlin (1981) ; Kunstlerhaus, Stuttgart (1981) ; Stedelijk Museum, Schiedam (1981), Neue Galerie Sammlung Ludwig, Aachen (1981), Berlin, Neuen Berliner Kunstverein, 1981
→Nan Hoover / Bill Viola. Some Times, cat. expo., MdM Mönchsberg, Museum der Moderne, Salzburg (mars – juillet 2008), Salzburg, Museum der Moderne, 2008
Nan Hoover. Projects: Video XIV, MoMA, New York, 17 octobre – 11 décembre 1977
→Nan Hoover, Stedelijk Museum, Amsterdam, 27 septembre – 4 novembre 1979
→Nan Hoover. Zeit, Natur, Licht, Museum Kunst der Westküste, Alkersum, Föhr, 19 juillet 2015 – 10 janvier 2016
Artiste visuelle, performeuse et peintre néerlandaise d’origine états-unienne.
Née aux États-Unis, Nan Hoover obtient la nationalité néerlandaise en 1975. Aux côtés de Bill Viola (1951), de Douglas Gordon (1966) et de Nam Jun Paik (1932- 2006), elle appartient à la génération des pionniers de l’art vidéo. Formée aux beaux-arts à la Corcoran Gallery School of Art de Washington, elle s’installe à Amsterdam en 1969, puis en Allemagne en 2003. Avant de découvrir la vidéo, en 1973, et de se laisser séduire par ses possibilités de transparence et de lumière, les œuvres qu’elle peint et dessine, durant une vingtaine d’années, lui assurent une première et relative notoriété. Les questions picturales subsisteront dans ses vidéos et installations, marquées par un jeu de formes, d’ombres et de lumières. Pendant les années 1980, elle se filme souvent elle-même, avec des macro-perspectives créant une image abstraite qui devient figurative au fur et à mesure que son corps se révèle à la caméra. Dans Half Sleep [À demi endormie, 1984], elle laisse entrevoir peu à peu son visage fragmenté, qui devient pure forme, éclipsée par l’ombre. Sa méthode « documentaire » – sans montage et où prédomine le temps réel – contribue à intensifier la tension entre l’abstrait et le figuratif, entre la peinture et le film.
Son intérêt pour les potentialités de la forme, du mouvement et de la lumière, guide ses recherches qui aboutissent à des installations hybrides, où sont combinés jeux de lumières, photographie, architecture et performance. L’artiste tente ainsi d’explorer en profondeur les spécificités et les limites de chaque médium. Ainsi « l’intensité de l’immédiateté du moment », comme elle l’écrit à propos de l’art de la performance, constitue l’une de ses principales sources d’inspiration. Dans ses installations lumineuses, l’artiste explore l’espace extérieur et l’architecture (Die Spur des Lichtes, [La trace de la lumière], 1991, Glyptothek Museum, Munich, prix RischArt). Ses œuvres, qui établissent un rapport assez énigmatique avec le spectateur, sont régulièrement présentées dans des expositions individuelles au Museum of Modern Art (MoMA) de New York et au Stedelijk Museum d’Amsterdam. L’artiste a aussi participé à la Documenta 6 (1977) et 8 (1987) de Kassel et à la Biennale de Venise (1984).