Didi-Huberman Georges (dir.), Pilar Albarracín, Mortal Cadencia, cat. expo., La Maison rouge – fondation Antoine de Galbert, Paris (22 février – 18 mai 2008), Paris, La Maison rouge – fondation Antoine de Galbert, 2008
→Pilar Albarracín, Paris, Actes Sud/ Altadis, 2003
→Fabulations, cat. exp., Centre d’art Le Lait, Albi (16 septembre – 31 octobre 2004), Centre d’art Le Lait, Albi, 2010
Pilar Albarracin, La Maison rouge – fondation Antoine de Galbert, Paris, 22 février – 18 mai 2008
→Fabulations Pilar Albarracin, Le Centre d’art Le Lait, Albi, 5 juin – 31 octobre 2010
→Pilar Albarracin, Reales Atarazanas, Séville, 16 septembre – 31 octobre 2004
Plasticienne et performeuse espagnole.
Diplômée de l’École des beaux-arts de Séville en 1993, Pilar Albarracín s’est imposée rapidement comme une artiste majeure sur la scène contemporaine espagnole puis internationale, à travers une oeuvre militante, où prime la critique des inégalités hommes-femmes, présentes dans la société espagnole postfranquiste. Elle réalise des installations, photographies et vidéos, mais aussi et surtout des performances, dans lesquelles elle incarne différents types de femmes (prostituée, danseuse, chanteuse, gitane, femme au foyer, émigrée), dont elle déconstruit les clichés avec sarcasme et ironie, notamment celui de la femme andalouse, glorifiée sous le régime franquiste, qu’elle parodie à travers des éléments constitutifs de l’identité nationale : religion, folklore, danse, tauromachie, flamenco, gastronomie.