Sophie Ristelhueber
Courtesy Sophie Ristelhueber
Grenier Catherine, Sophie Ristelhueber : la guerre intérieure, Dijon, Les Presses du réel, 2010
→Latour Bruno, Mellor David & Schlesser Thomas (dir.), Opérations, Dijon / Paris, Les Presses du réel / Jeu de paume / CNAP, 2009
→Hindry Ann, Sophie Ristelhueber, Paris, Hazan, 1998
Every One, Centraal Museum, Utrecht, 1994
→L’air est à tout le monde II, FRAC, Basse- Normandie, Caen, 2000
→Sophie Ristelhueber, Jeu de paume, Paris, 20 janvier – 22 mars 2009
Portraits de femmes artistes : Sophie Ristelhueber
Photographe et vidéaste française.
Dès le début de sa carrière de photographe, au début des années 1980, Sophie Ristelhueber engage une réflexion sur l’image d’information et sa perception. En 1984, sa série Beyrouth présente des images de ruines sans aucune présence humaine. Photographiée par l’artiste, la capitale libanaise, alors synonyme de guerre, offre une description de la réalité très éloignée des images chocs du photoreportage. La reconnaissance critique de ce premier travail artistique accompagne une remise en question des usages de la photographie, problématique culminant dans les années 1990 à l’échelle internationale. L’originalité du travail de la photographe réside en effet dans la mise en forme de la mémoire à travers une esthétique de la trace, de la cicatrice. Bien qu’elle ait toujours nourri son œuvre de techniques diverses, l’artiste diversifie sa pratique durant les années 2000. Le son (1999, bande sonore) et l’image font l’objet de recherches sur les thèmes qui parcourent son œuvre, par le biais de la vidéo : le souvenir, la résistance des éléments et de la nature face aux destructions commises par l’homme (Le Chardon, 2007, vidéo). Fatigues (2008, vidéo) met en scène une réflexion personnelle sur l’ensemble de son œuvre.
Avec Stitches (« Points », 2005), l’artiste réalise des broderies qui constituent en fait des mots prononcés par G. W. Bush et elle complète le dispositif de l’exposition par une série de photographies des sols palestiniens. L’année 2009 voit la consécration de son travail par une exposition rassemblant une part importante de ses œuvres au musée du Jeu de paume à Paris, accompagnée d’un ouvrage monographique (Opérations).
© 2013 Des femmes – Antoinette Fouque
Sophie Ristelhueber, Eleven Blowups #1, 2006, photographie couleur, 110 x 133 cm, Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
Sophie Ristelhueber, Vulaines III, 1989, tirages argentiques contrecolléss sur aluminium avec cadre recouvert de papier peint, diptyque, 162 x 68 cm et 162 x 200 cm, vue d’installation à la galerie Joost Declercq, Gand (Belgique), Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
Sophie Ristelhueber, Beyrouth, photographies, 1984, tirage argentique, 18 x 24 cm, Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
Sophie Ristelhueber, Every One (détail), 1994, 14 tirages numériques collés au mur, dimensions variables, vue d’installation au Museum Dhondt-Dhaenens, Gand (Belgique), 2009, Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
Sophie Ristelhueber, Les Barricades mystérieuses, 1995, livre d’artiste, texte imprimé en sérigraphie sur la couverture de l’ouvrage, extrait de Vies et opinions de Tristram Shandy (1760-1770) de Laurence Sterne, Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
Sophie Ristelhueber, The Edge of Awareness, 1998, tirage numérique sur bâche, 280 x 560 cm, vue d’installation à PS1 Contemporary Art Center, New York, 1999, Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
Sophie Ristelhueber, La Campagne, 1997, tirages numériques contrecollés sur carton, installation aléatoire, 130 x 160 cm et 195 x 130 cm, vue d’exposition au Fresnoy, Studio national des arts contemporains, 2003, Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
Sophie Ristelhueber, Autoportrait, 1999, 7 tirages numériques contrecollés sur aluminium, 156 x 193 cm et 193 x 156 cm, et un tirage sur bâche, 410 x 200cm, vue d’installation à la galerie Arlogos, Paris, 1999, Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
Sophie Ristelhueber, Dead Set, 2001, tirage pigmentaire monté sur aluminium, 90 x 135 cm, collection Frac-Alsace, Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
Sophie Ristelhueber, Fatigues, 2009, vidéo couleur HD 16/9, 6’20’’, production Jeu de paume, Paris et Anna Sanders Films, Paris, vue d’installation du tournage à la fondation Hartung-Bergman, Antibes, 2008, Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
Sophie Ristelhueber, Over there, 2010, vidéo couleur HD 4/3, 5’15’’, production Suspended Spaces /Amiens, Courtesy Sophie Risterhueber, Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
Sophie Ristelhueber, Pont Allenby, 2004-2016, tirage pigmentaire sur papier Mat Fine Art, 90 x 135 cm, Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
Sophie Ristelhueber, Ramallah, 2016, tirage pigmentaire sur papier baryté, 110 x 130 cm, Courtesy Sophie Ristelhueber, © ADAGP, Paris
