Iwona Blazwick, Public Fantasy, Judith Barry, Londres, ICA, 1991
→Marl Bartomeu & Brayer Marie-Ange (dir.), Judith Barry: The Work of the Forest: œuvres récentes, essais critiques, cat. expo., fondation pour l’Architecture, Bruxelles ; musée des Beaux-Arts, Dunkerque ; palais Jacques-Cœur, Bourges (1992), Bruxelles, Fondation pour l’Architecture ; Dunkerque, École régionale d’art de Dunkerque ; Orléans, D.R.A.C. Centre, 1992
→Judith Barry : estudia para el espejo y el jardin [study for the mirror and the garden], cat. expo., Centro José Guerrero, Grenade, (15 mai – 6 juillet 2003), Grenade, Centro José Guerrero, Diputación de Granada, 2003
Judith Barry, Museum of Modern Art, New York, 3 mai – 3 juin 1986
→The Work of the Forest: œuvres récentes, essais critiques, fondation pour l’Architecture, Bruxelles ; musée des Beaux-Arts, Dunkerque ; palais Jacques-Cœur, Bourges (1992), Bruxelles, Fondation pour l’architecture ; Dunkerque, École régionale d’art de Dunkerque ; Orléans, D.R.A.C. Centre, 1992
→Judith Barry : estudia para el espejo y el jardin [study for the mirror and the garden], Centro José Guerrero, Grenade, 15 mai – 6 juillet 2003
Plasticienne et écrivaine états-unienne.
Figure singulière de la scène artistique contemporaine, Judith Barry présente une œuvre qui recoupe de nombreuses disciplines, telles la performance, la photographie, la sculpture, la vidéo ou encore l’architecture. Diplômée en art, en architecture, en littérature, en cinéma, elle est aussi titulaire d’un master de communication des arts et d’infographie à l’Institute of Technology de New York. Ces différents domaines de recherche ont largement influencé ses créations, qui étudient la question du genre et la notion de perception sensorielle. Ainsi, dans Voice Off (1999), l’artiste propose une expérience, dans laquelle le spectateur est invité à regarder deux vidéos projetées chacune sur les deux côtés d’un même écran ; de fait, selon le côté de la projection, il adoptera le point de vue tantôt masculin, tantôt féminin, en fonction des personnages qui apparaissent dans la vidéo.
En parallèle de sa pratique de plasticienne, elle mène une carrière d’auteure, à travers la rédaction d’essais critiques et de fictions, toujours en lien avec le domaine artistique, dont certains ont été publiés sous le titre Public Fantasy (1991). Artiste internationalement reconnue, J. Barry a présenté ses œuvres lors de nombreuses expositions (Museum of Modern Art, San Francisco ; Tate Modern, Londres ; musée d’Art contemporain de Barcelone ; Le Consortium, Dijon ; National Museum of Modern Art, Kyoto) et biennales (Caire, 2001 ; Venise, 1988, 1990, 2000 ; Nagoya, 1993 ; São Paulo, 1994).