Neda Razavipour, Oscillation, techniques mixtes, 2014, collection du Centre national des arts plastiques, Courtesy de l’artiste
Station de métro Montparnasse – Bienvenüe, Sortie 2, Lignes 4, 6, 12 et 13
La Villa Vassilieff est accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à des aménagements spécifiques (rampe d’accès, toilettes et ascenseurs adaptés).
De plus, plusieurs places de stationnement réservé sont disponibles à proximité de la Villa Vassilieff :
• devant le 4 rue d’Alençon, 75015 Paris
• devant le 7 rue Antoine Bourdelle, 75015 Paris
• devant le 23 rue de l’Arrivée, 75015 Paris
Consulter la carte des places de stationnement adaptées à Paris ici.
Chloé Bonnie More et Morad Montazami / Zamân Books & Curating, en collaboration avec AWARE, organisent une rencontre dédiée aux artistes iraniennes avec Bahar Majdzadeh, Neda Razavipour et Golnaz Payani le 17 févier à la Villa Vassilieff.
Les trois artistes interdisciplinaires ont en commun d’avoir toujours travaillé entre l’Iran et un tiers lieu avant de s’installer en France ou en Europe. Leurs pratiques respectives allant de la performance à la sculpture ont une place toute particulière tout en n’appartenant jamais à un seul lieu, ou une seule idée.
Leur travail a la particularité de convoquer l’absence dans une dialectique qui tend à des formes universelles. Dans le travail de Neda Razavipour et Golnaz Payani, le corps occupe une place centrale de manière tout aussi formelle que théorique. Tout comme celle de la mémoire que l’on retrouve principalement dans le travail de recherche de Bahar Majdzadeh.
Si ces trois thématiques de l’absence, du corps et de la mémoire sont intrinsèquement liées par une époque ouverte à tous les scénarios et les déplacements, lors de notre rencontre nous tenterons de mettre en lumière leur écho et leur place dans la scène artistique contemporaine.
À cette occasion, des films d’artistes iraniennes seront diffusés et libres d’accès tout au long de la journée dédiée à cette rencontre.
Modération : Chloé Bonnie More et Morad Montazami / Zamân Books & Curating
Informations pratiques
Lundi 17 février 2023, de 14h à 20h
• Shaghayegh Cyrous, Be Yad Ar, 2019, 1 min
• Mitra Farahani, David & Goliath (D&G), 2014, 15 min
• Jaleh Nesari, « Aperture Trilogy »
Fleur Cinema, 1397, 3:42 min
Venus Cinema, 2018, 6:29 min
Home Cinema, 2018, 11:38 min
• Golnaz Payani, Purple landscape, 2019, 15:27 min et Farshad Faroughi, 202x, 7:12 min
• Neda Saeedi, Suturing the Earth, 2014, 7 min
Golnaz Payani est née à Téhéran en 1986. Après une licence de peinture obtenue à la Faculté d’art et d’architecture de Téhéran, elle poursuit un cursus complet à l’école d’art de Clermont-Ferrand où elle obtient le Diplôme national d’arts plastiques en 2010 et le Diplôme national supérieur d’expression plastique en 2013. Elle expose en solo ou dans des expositions collectives depuis 2011, en France (Paris, Clermont-Ferrand, Thiers, Toulouse, Châteauroux, Annemasse, Chanonat, Grenoble) et à l’étranger (Téhéran, Londres, New York, Turin). Installée en France depuis 2009, elle a obtenu la nationalité française en 2017. Elle développe une pratique ouverte où des médiums variés sont sollicités : film, vidéo, travaux sur tissus, installation, céramique, poésie. Elle est représentée par la galerie Praz-Delavallade, Paris/Los Angeles.
Neda Razavipour née en 1969 en Iran, vit et travaille en transit entre l’Iran, l’Europe et l’Amérique du Nord. Elle a fait des études à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et en art en tant que pratique de l’espace, de la scène et de l’installation à l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) à Paris. Depuis 2001, ses œuvres ont fait l’objet de nombreuses expositions à travers le monde. Razavipour a cofondé plusieurs collectifs en Iran dans un éventail d’activités allant d’une compagnie de théâtre expérimental, à un espace collectif d’artistes, en passant par un réseau de soutien à la santé des artistes et une ONG environnementale urbaine. La pratique de Neda Razavipour relie les concepts de la vie quotidienne à ses œuvres. Elle relève les défis inhérents à sa société et à sa vie personnelle, en utilisant divers médias. Souvent elle tente de modifier le rôle du spectateur en participant actif. Sans faire appel à un langage direct, elle pose des questions et encourage le spectateur à interagir avec son œuvre pour en étendre et en compléter le sens. Elle est profondément engagée dans l’exploration de la vie privée et sociale des femmes, sans pour autant se laisser enfermer dans des stéréotypes. Elle est représentée par la galerie Ab-Anbar, Londres.
Bahar Majdzadeh est une artiste-chercheuse. Ses projets récents allient pratique et théorie, écriture expérimentale et création plastique ; mais aussi dispositifs cartographiques et sonores. La recherche modèle le travail plastique et l’écriture modèle la pensée. Ses thèmes de prédilection vont de la représentation politique et sociale de l’espace urbain, à la mémoire des groupes sociaux marginalisés, en passant par la représentation de la violences et du deuil ; mais aussi l’intersection de l’art avec l’histoire et la théorie de la photographie.
Zamân Books & Curating
Dédiés à l’étude des modernités arabes, africaines et asiatiques, les livres et expositions Zamân Books & Curating tendent vers la constitution de ressources authentiques et d’outils théoriques, mis au service d’une histoire postcoloniale des arts visuels. Ce afin de jouer le rôle d’interface entre différentes sphères du savoir et de la théorie de l’art : savoir universitaire, savoir artistique, savoir vernaculaire, savoir numérique…