Lilia García Torres et Lourdes Roca Ortiz, « Mirar en clave ikoods. Lecturas etnográficas del Primer Taller de Cine Indígena », in Antonio Zirión Pérez (dir.), Redescubriendo el Archivo Etnográfico Audiovisual, México, Université autonome métropolitaine / Fonds national pour la culture et les arts, 2021
→Eréndira Martínez Almonte, Tramas, imágenes e intersecciones. Narrativas y Resistencias de Cineastas Indígenas, mémoire de maîtrise, Centre de recherches et d’études supérieures en anthropologie sociale (CIESAS), Mexico, 2021
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INPI, Mujer ikoots: cineastas indígenas, México, Institut national pour les peuples indigènes, 2018
Tisserande et cinéaste ikoots.
Elvira Palafox Herrán est née à San Mateo del Mar, dans l’État d’Oaxaca. Elle est la quatrième des six enfants d’Antonina Herrán et de Pablo Palafox. Elle a trois frères (Pedro, Claudio et Hilario) et deux sœurs (Teófila et Francisca). Elle grandit sur le territoire millénaire des Ikoots, au milieu du sable, des dunes, des vents, de la mer et des activités traditionnelles : le tissage et la pêche. Toute jeune, elle apprend l’art du telar de cintura (métier à tisser traditionnel). Par son talent, E. Palafox acquiert une certaine reconnaissance au sein de son village et dans les communes voisines, Salina Cruz et Juchitán. Elle s’illustre notamment dans le tejido doble, le « tissage double », où la toile comporte des dessins différents sur chaque face, technique complexe que ne maîtrisent que peu de personnes.
Une notice réalisée dans le cadre du programme « The Origin of Others. Réécrire l’histoire de l’art des Amériques, du XIXe siècle à nos jours » en partenariat avec le Clark Art Institute.
© Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, 2025