Mania – Quiet Strategies, Modem, The centre for Modern and Contemporary Arts, Debrecen, avril – juin 2019
→Mariann Imre – Fixing Transience | Carpet, Horizont Gallery, Budapest, mars – avril 2017
Plasticienne hongroise.
Entre 1986 et 1994, Mariann Imre fait des études de peinture à l’Académie hongroise des beaux-arts. Ses œuvres du début des années 1990 s’appuient sur l’expression visuelle du miroitement, du moulage négatif et de l’absence (Salle bleue, 1993 ; Imagination passive d’espaces non remplis I-II, 1994). Elle se sert par la suite, dans le traitement de thèmes classiques, de moyens et de matières insolites : elle crée l’installation Tájkísérletek [Essais de paysages, 1996] au moyen d’images suscitées par une émulsion photosensible étalée sur un mur ainsi que d’éléments de bois et de béton. Sur ce dernier matériau, elle dessine, par exemple, les vaisseaux sanguins de l’homme (Coeur, 2000).
Dans ses dentelles de béton, encore, il arrive que l’espace et la lumière jouent un rôle de premier plan : la structure transparente des fils conduisant du béton à l’espace crée une aura très fine (Sainte Cécile, 1997). Sa relation avec sa grand-mère, le thème du temps et de la mémoire ont inspiré son Échéancier (2003).