Watling, Sue, et David Mellor, Pauline Boty: The Only Blonde in the World, Londres, Whitford Fine Art, The Major Gallery, 1998
→Mdenicov L. Melissa, « The Sound and Look of Melodrama in Paulin Boty’s Pop Paintings », Pop Art and Popular Music, New York, 2018
She-Bam Pow Pop Wizz ! Les amazones du pop, MAMAC, Nice, 2020
→Pauline Boty : Pop Artist and Woman, Wolverhampton art Gallery, Wolverhampton, 2013
→Pauline Boty, Grabowski Gallery, Londres, 1963
Peintre britannique.
Pauline Boty entre au Wimbledon College of Arts à Londres grâce à une bourse, en 1954, contre l’avis de son père. Dès la deuxième année, elle rejoint la section de peinture sur verre dirigée par Charles Carey. Celui-ci l’encourage à se tourner vers le pop art. À l’occasion de sa deuxième participation à l’exposition Young Contemporaries en 1959, elle se rapproche d’artistes émergent·e·s du mouvement, parmi lesquels se trouvent David Hockney (né en 1937), Peter Phillips (né en 1939) ou encore Peter Blake (né en 1932). Dès le début des années 1960, elle développe un langage pop en faisant usage d’images de célébrités, notamment des grandes figures féminines dépeintes avec humour et sensualité, mais aussi de représentations des grands événements politiques, tels que l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy ou la guerre du Vietnam.
Publication réalisée en partenariat avec le musée d’Art moderne et d’Art contemporain de Nice, dans le cadre de l’exposition She-Bam Pow POP Wizz ! Les amazones du POP (1961-1973).
© Archives of Women Artists, Research and Exhibitions