Anne et Patrick Poirier : Domus Aurea, fascination des ruines, cat. expo., musée national d’Art moderne – Centre Georges-Pompidou, Paris (6 janvier – 20 février 1978), Paris, Musée national d’Art moderne, 1978
→Foray Jean-Michel, Anne et Patrick Poirier, Milan, Electa, 1994
→Martin Laure (dir.), Anne et Patrick Poirier : exposition, cat. expo., Paris, Maison européenne de la photographie (6 septembre – 29 novembre 2017), Paris, Flammarion, 2017
Anne et Patrick Poirier : Domus Aurea, fascination des ruines, musée national d’Art moderne – Centre Georges-Pompidou, Paris, 6 janvier – 20 février 1978
→Danger Zones, musée d’Art moderne et contemporain, Saint-Étienne, 2 juillet 2016 – 29 janvier 2017
Plasticienne française.
C’est au cours de ses études à l’École nationale supérieure des arts décoratifs qu’Anne Poirier rencontre son alter ego, Patrick Poirier (1942). Ils entreprennent ensemble de nombreux voyages en Orient, au Moyen-Orient et aux États-Unis, puis deviennent pensionnaires de la villa Médicis à Rome, de 1967 à 1970. Ils décident dès lors de travailler ensemble. Leurs activités artistiques dépassent les catégories traditionnelles de la peinture et de la sculpture, en flirtant avec l’archéologie et l’architecture. Leur univers, dès le départ, est celui de la mémoire, du fragment et de la ruine. Ils utilisent aussi bien les maquettes, la photographie, les herbiers que la sculpture, l’installation et les livres d’artistes. Ils se sont fait d’abord connaître par leurs « reconstitutions » de villes et de sites mythiques de l’Antiquité : Ostia antica (1970-1972) et Domus aurea (1975-1978) mêlent la précision archéologique et la fiction.
Leur œuvre est tout entière traversée par la mythologie, le rêve et l’utopie, dans l’esprit de Jorge Luis Borges, mais aussi de Nicolas Ledoux. Elle a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles, notamment au Centre Georges-Pompidou (1978), et au Museum of Modern Art de New York (1979).