Elias, Andrea (dir.), Museo Casa de Yrurtia, Buenos Aires, Ministerio de Cultura de la Nación, Museo Casa de Yrurtia, 2023
→Gluzman, Georgina, « Reflexiones sobre la actuación y obra de Lía Correa Morales en el Museo Yrurtia », Anais do Museo Paulista, vol. 20, no 2, juillet-décembre, 2012, p. 93-118
→Gluzman, Georgina, « Ausencia de Yrurtia, ¿presencia de Lía? », XIII Jornadas Interescuelas/Departamentos de Historia, Catamarca, Departamento de Historia de la Facultad de Humanidades, Universidad Nacional de Catamarca, 2011
El canon accidental. Mujeres artistas en Argentina (1890-1950), Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires, 25 mars – 7 novembre 2021
→Exposición Lía Correa Morales, Comisión Provincial de Bellas Artes / Museo Rosa Galisteo de Rodríguez, Santa Fe, juillet 1933
→Exposición Lía Correa Morales, Salón Witcomb, Rosario, septembre 1930
Peintre, graveuse, dessinatrice, enseignante et gestionnaire culturelle.
Lía Correa Morales grandit dans un environnement artistique et intellectuel. Son père, Lucio Correa Morales (1852-1923), est un sculpteur argentin de renom, et sa mère, Elina González Acha (1861-1942), est géographe et écrivaine, ainsi que l’une des rares artistes femmes du XIXe siècle à avoir accès à des espaces tels que le Museo Nacional de Bellas Artes à Buenos Aires. L. Correa Morales commence son activité artistique très tôt. Entre 1912 et 1915, elle participe au Salon national de Buenos Aires sous un pseudonyme avec, par exemple, la peinture à l’huile Torso [Torse, 1913] – une figure féminine de dos –, qui sera acquise par le Museo Nacional de Bellas Artes, à une époque où les nus des artistes femmes n’étaient pas fréquents.
En 1917, elle se marie et s’installe en Patagonie. Deux ans plus tard, à la mort de son mari, elle retourne à Buenos Aires et reprend son activité artistique.
Entre 1926 et 1930, elle poursuit sa formation en Europe, où elle est en contact étroit avec Rogelio Yrurtia (1879-1950), un ancien disciple de son père, qui devient l’un de ses professeurs et qu’elle épouse en 1936. Pendant son séjour en Allemagne, elle rencontre Julia Wernicke (1860-1932), amie de sa mère et peintre animalière. Parmi ses autres professeurs figurent Alfredo Torcelli (1876-1959), Pedro Zonza Briano (1886-1941), Pompeyo Boggio (1880-1938) et Carlos Ripamonte (1874-1968). À Paris, elle peint une série de portraits de femmes, dont Jacky, la bailarina [Jacky, la danseuse, 1928].
Une notice réalisée dans le cadre du réseau académique d’AWARE, TEAM : Teaching, E-learning, Agency and Mentoring
© Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, 2023