Theresa Luck-Akinwale, Portrait Artist. A Fine Art Exhibition : Portraits of Distinguished Personalities, Lagos, National Gallery of Art, 2000
→Pat Oyelola, « The Art of Theresa Luck Akinwale », New Culture Magazine, no 21, 1979
Coronation Portraits of HRH Oba Okunade Sijuade Olubushe II, Ooni of Ife, Ooni of Ife Palace, Ife, 1981
→The Art of Theresa Luck-Akinwale, Alake Palace, Ake, 1979
→Exposition individuelle, African Centre, Londres, 8 juillet – 3 août 1968
Peintre nigériane.
Theresa Luck-Akinwale est née à Abeokuta (État d’Ogun), au Nigeria. Elle commence ses études élémentaires à l’école St. Peter et les poursuit à l’école St. Mathias, à Lafiaji (État de Lagos). Elle fréquente ensuite l’école Our Lady of Apostles, à Yaba, avant d’entrer au Nazareth Teacher’s Training College d’Ibonwon, à Epe (État de Lagos), où elle étudie les beaux-arts. Elle prend des cours par correspondance et suit une formation en art commercial au Bennett College, à Sheffield (Royaume-Uni), dont elle sort diplômée en 1958. Puis elle approfondit sa formation à la Camberwell School of Arts and Crafts de Londres, où elle étudie jusqu’en 1961. Elle est ensuite admise à la City and Guilds of London Art School, sur Kennington Park Road, toujours à Londres, où elle étudie de 1961 à 1964 ; elle en obtient un diplôme de beaux-arts en 1964.
Pendant deux ans, de 1964 à 1966, T. Luck-Akinwale, restée en Angleterre, enseigne les arts plastiques à l’école secondaire Sacred Heart, à Hitchin (Hertfordshire). Elle crée des illustrations de livres pour Thomas Nelson Publishers et pour les presses de l’University of London. Nelson, éditeur de livres scolaires, lui commande aussi six illustrations pour un recueil destiné à des écoles africaines, intitulé Horned Animals Only, par Forbes Stuart.
Portraitiste de talent, T. Luck-Akinwale peint le président John F. Kennedy (de manière posthume), la célèbre chanteuse jamaïcaine Millie Small et la reine Élisabeth II. Elle représente aussi d’autres figures publiques, telles que l’empereur Haïlé Sélassié Ier d’Éthiopie et, pour le Nigeria, le général Yakubu Gowon, Obafemi Awolowo, le général Olusegun Obasanjo et Alhaji Shehu Shagari. On compte également parmi ses portraits Adesoji Aderemi et Oba Okunade Sijuade Olubushe II, Ooni de Ife, entre autres. Elle portraiture aussi plusieurs de ses contemporains plasticiens nigérians célèbres.
T. Luck-Akinwale répond à de nombreuses commandes privées et publiques, aussi bien au Nigeria qu’au Royaume-Uni. Son œuvre est très variée et s’étend du portrait à l’abstraction. Elle utilise principalement le crayon, la plume, le fusain, l’huile et le pastel pour réaliser ses portraits. Parmi ces médiums, le pastel et le fusain ont sa prédilection.
Son travail est présenté à plusieurs reprises, aussi bien dans des expositions individuelles que des manifestations collectives, avant son retour au Nigeria en 1977. À Londres, elle expose par exemple dans sa propre galerie, sur Regent Street, en 1965 ; au African Centre de Covent Garden en 1968 et en 1972 ; à la Tate Central Library de Brixton en août 1973 (il s’agit de sa quatrième exposition individuelle) ; à la Brixton Library, toujours en 1973 ; et à la Streatham Library en 1974. À son retour au Nigeria, dans les années 1970, elle devient Principal Instructor pour les beaux-arts à Polytechnic d’Ibadan, puis elle est artiste invitée à l’université d’Ife (actuelle Obafemi Awolowo University) en mai 1981. Ses œuvres sont présentées à l’occasion de plusieurs expositions individuelles au Nigeria entre 1977 et 1996.
Une notice réalisée dans le cadre du projet Tracer une décennie : artistes femmes des années 1960 en Afrique, en collaboration avec la Njabala Foundation
© Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, 2023