Critique

Shelagh Wakely – Space between things

30.06.2016 |

Vue de l’installation Shelagh Wakely – Spaces between things à la galerie Richard Saltoun, Londres, avril-mai 2016

Du 1er avril au 13 mai, la galerie londonienne Richard Saltoun consacrait une exposition rétrospective au travail de Shelagh Wakely (1932-2011).

Shelagh Wakely – Space between things - AWARE Artistes femmes / women artists

Vue de l’installation Shelagh Wakely – Spaces between things à la galerie Richard Saltoun, Londres, avril-mai 2016

Shelagh Wakely – Space between things - AWARE Artistes femmes / women artists

Vue de l’installation Shelagh Wakely – Spaces between things à la galerie Richard Saltoun, Londres, avril-mai 2016

Cette artiste conceptuelle, dont le travail comporte de multiples facettes, étudie les arts textiles au Royal College of Art de Londres dans les années 1950. Elle travaille ensuite comme designer textile jusqu’en 1972. À cette date, elle réalise ses premiers travaux : les Thread Drawings (1977), dans lesquels elle utilise des fils de couture pour dessiner. Elle continue de pratiquer le dessin mais au service des études qu’elle réalise pour les projets d’œuvres sculpturales envahissant le sol des espaces d’expositions tels que Some Encounters With Reality (1977).

Plusieurs de ces œuvres sont présentées dans Space between things. Ainsi, en entrant dans la galerie, le visiteur se laisse surprendre par l’installation Spring snow, montrée pour la première fois depuis sa création en 1986. Les bouts de papier jonchant le plancher représentent les déchets nucléaires de la catastrophe de Tchernobyl.

Shelagh Wakely – Space between things - AWARE Artistes femmes / women artists

Vue de l’installation Shelagh Wakely – Spaces between things à la galerie Richard Saltoun, Londres, avril-mai 2016

Une seconde installation portant le titre de Rose (2004), également placée sur le sol, forme un horizon vallonné en tulle rose fluorescent. Rose permet de prendre contact directement avec l’aspect sculptural du travail de l’artiste. Des œuvres semblables à des cartes topographiques1 entourent ce tapis de tulle, ce qui accentue l’idée de volume. Par cette combinaison, Shelagh Wakely crée un paysage dans l’espace d’exposition.

Enfin, cette rétrospective montre les connections que Shelagh Wakely entretenait avec d’autres artistes, brésiliens pour la plupart. À leurs côtés, elle commence à travailler sur des œuvres vidéos comme Cellar, créée en collaboration avec Lucia Nogueira en 1992.

À la galerie Richard Saltoun, Londres (Royaume-Uni), du 1er avril au 13 mai 2016.

 

1
Imagine this (2009), 5 seconds – Lamu (1999-2000)

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