© Rester. Étranger, 2019
© Nicole Koffi, 2021
« Dans cette performance on écrit comme on lit à moins que ce ne soit l’inverse. Les cartes disposées au sol dessinent le paysage autour duquel on se rassemble et se raconte. Cette performance nous habite et nous expose comme l’esprit du palsè. De corps en corps, de proches en lointains, entre quatorze heures et dix heures du soir. »
Rester. Étranger est une espèce de famille. La famille est le format de l’œuvre. Car Rester. Étranger est une œuvre de l’art. Quel genre d’art ? Un art expérimental. C’est à dire un art en train de se faire. Dont on fait l’expérience réelle. Un art vivant non spectaculaire. Non exclusif. Qui appartient aux personnes qui le font. Qui le respirent. Qui le transpirent. Vous aussi vous êtes en train de le faire. Ce moment où vous vous engagez dans la lecture de ces lignes vous appartient. Vous entrez en contact avec l’activité qui fonde l’expérience Rester. Étranger. Une pratique de l’art sans extérieur. Cela n’attend pas de spectateurs. Ni de lieu assigné. Ni de moment adéquat pour se faire. Rester. Étranger arrive et fait place à chaque personne qui entre en contact avec son activité. Traversant ce qui subsiste du désir désorienté de camper dans la réalité. Une trajectoire chorégraphique dans la relation.
Pour reparcourir l’histoire de Rester. Étranger
Vendredi 23 juin 2023 de 14h à 21h
Villa Vassilieff
21, avenue du Maine, 75015 Paris