Recherche

De l’ère Edo au début du XXe siècle : l’éducation artistique des femmes peintres

13.10.2023 |

Okamura Masako, Temari, 1895, lithographie, Kosetsu Memorial Museum, Université des femmes de Jissen

Avant-propos sur le nihonga

La participation du Japon à l’Exposition universelle de Vienne en 1873 fut l’occasion pour le jeune gouvernement Meiji d’introduire sur l’archipel le concept européen des « beaux-arts » et de mettre en place un nouveau système d’enseignement et d’exposition sur le modèle de ce qui existait alors en Occident. Des artistes italiens furent invités au Japon pour assurer les cours à l’École de génie civil et des arts, premier établissement, fondé en 1876, proposant un enseignement occidental des arts. L’école eut certes une durée de vie très courte, puisqu’elle ferma ses portes en 1882, mais elle eut le temps de former Koyama Shōtarō (1857-1916)1, qui créa par la suite sa propre école privée, Fudōsha, et œuvra à transmettre son savoir à la génération suivante. D’autres élèves partirent poursuivre leur apprentissage en Europe. En ce sens, l’École de génie civil et des arts fut le berceau des tout premiers peintres japonais s’essayant à la peinture de style occidental, yōga en japonais.

Il fallut cependant attendre 1888 pour que le gouvernement Meiji crée l’École des beaux-arts de Tokyo, dans une nouvelle tentative d’offrir un enseignement public des beaux-arts. Elle comptait bien une section de peinture, mais la peinture occidentale n’y était pas enseignée en tant que telle. Sous la direction d’Okakura Tenshin (1862-1913), des élèves comme Yokoyama Taikan (1868-1958) ou Shunsō Hishida (1874-1911), aujourd’hui incontournables dans l’histoire de l’art moderne japonais, apprirent à manier pinceaux et brosses et à préparer les pigments conformément à la tradition picturale classique de l’école Kanō. Pourtant, ils composèrent des œuvres inédites, car elles intégraient aussi une utilisation des couleurs et une représentation de l’espace inspirées de la peinture occidentale. À l’heure où le nationalisme s’affirmait, cette nouvelle peinture moderne fut baptisée nihonga, ou peinture de style japonais.

En 1896, l’École des beaux-arts de Tokyo proposa enfin un enseignement à part entière de la peinture occidentale, en créant deux sections séparées, une pour le nihonga, une autre pour le yōga. Mais cette distinction n’avait pas encore fait son chemin hors de la capitale. Ailleurs, on continuait à se définir par rapport aux styles classiques qui avaient cours jusqu’ici, comme le nanga (inspiré de la peinture chinoise de lettrés et de son École du Sud) ou l’école naturaliste Shijō de Kyoto. Cependant, quand le ministère de l’Éducation organisa en 1907 la première exposition nationale ouverte à tou·te·s les artistes de l’archipel, à l’instar des Salons en France, les candidat·e·s durent s’inscrire dans une des trois catégories officielles – peinture de style japonais, peinture de style occidental ou sculpture –, entérinant de facto la distinction entre nihonga et yōga, ce dernier genre étant défini comme une peinture réalisée par des artistes japonais utilisant des procédés occidentaux. Le nihonga, quant à lui, devint un terme générique englobant toutes les écoles de peinture japonaise, jusqu’aux dernières tentatives de Yokohama Taikan et ses amis.

L’éducation artistique des femmes peintres

Formation au sein de la famille

Commençons par rappeler l’organisation des arts à l’ère Edo (1603-1868). Les commandes du gouvernement shogounal étaient passées auprès de peintres officiels, parmi lesquels les oku-eshi occupaient le rang le plus élevé. Les seigneurs des différents fiefs aimaient aussi s’attacher les services de peintres de talent. Le titre de « peintre officiel », héréditaire, donnait en principe droit au statut de bushi, correspondant à la noblesse militaire sous le shogounat. Les ateliers de ces artistes attiraient de nombreux disciples. Organisés de façon hiérarchique, avec le peintre officiel en haut de la pyramide, ils étaient réservés aux hommes. Tout comme en Europe avant l’ère contemporaine, les femmes ne pouvaient donc recevoir une formation poussée en peinture que par l’intermédiaire de leur père, de leurs frères ou de leur époux. Par exemple, si Kiyohara Yukinobu (1643-1682) est une des rares femmes de cette époque à avoir laissé à la postérité une importante production reconnue bien au-delà de son temps, on ne peut faire abstraction du fait que son père était un disciple de Kanō Tannyū (1602-1674), peintre officiel du gouvernement shogounal, et que sa mère avait également des liens de sang avec lui.

À partir du XVIIIe siècle, de plus en plus de femmes issues de milieux intellectuels s’adonnèrent à la peinture à titre privé. Dans le style nanga, on pense notamment à Ike no Gyokuran (1727-1784), épouse de Ike no Taiga (1723-1776), un des plus célèbres représentants japonais de la peinture de lettrés, à Tani Kankan (1769-1799) et Tani Shun’ei (1772-1832), respectivement épouse et sœur de Tani Bunchō (1763-1840), ou encore à Yanagawa Kōran (1804-1879), épouse du poète de style chinois Yanagawa Seigan (1789-1858). Dans le style ukiyo-e, Katsushika Ōi (v. 1800-1866), fille de Katsushika Hokusai (1760-1849), est l’autrice non seulement de nombreuses estampes, mais également de peintures à exemplaire unique2.

De l’ère Edo au début du XXe siècle : l’éducation artistique des femmes peintres - AWARE Artistes femmes / women artists

Yuka Watanabe, Yōji-zu [Enfant], 1893, huile sur toile, 57,8 × 84 cm, Yokohama Museum of Art

S’il est arrivé à Kiyohara de représenter des femmes, ou aux femmes peintres de nanga de réaliser des lavis d’orchidées dans la tradition du bokuran, considérés en Chine comme un sujet plus « féminin », leur œuvre couvrait les mêmes thèmes que les hommes : rien ne cantonnait ces artistes à des sujets ou à des procédés du fait de leur condition féminine.

L’influence du cadre familial sur la formation artistique se poursuivit encore en partie avec l’avènement de l’ère Meiji (1868-1912). Watanabe Yūko (née Goseda, 1856-1942) apprit l’aquarelle et la peinture à l’huile auprès de son père Goseda Hōryū (1827-1892) et de son frère Goseda Yoshimatsu (1855-1915). Elle en fit son métier, au même titre que les autres membres de sa famille, y compris son époux. Son Yōji-zu  [Enfant] fut notamment exposé en 1893 dans le pavillon de la Femme de l’Exposition universelle colombienne de Chicago. Un autre exemple est Yoshida Fujio (1887-1987), dont le père était peintre de yōga. Elle monta à Tokyo avec son frère adoptif Hiroshi (1876-1950, qui devint plus tard son mari) : celui-ci l’inscrivit à l’école Fudōsha et continua de lui prodiguer lui-même une formation. Kamekata Fumiko (née Watanabe, 1886-1977), quant à elle, était la fille du peintre Watanabe Hōshū (1863-1915). Après une formation à l’École des arts pour jeunes filles (Joshibi), dont nous parlerons plus loin, elle épousa un peintre, qui fut « adopté » par la famille Watanabe selon la pratique des mukoyōshi, qui permettait de poursuivre une lignée quand on n’avait pas de descendance masculine. Mais le décès précoce de ce dernier obligea la jeune femme à subvenir aux besoins de sa famille en faisant de la peinture son métier à part entière. Le système de passation du titre de peintre officiel de père en fils avait disparu avec l’avènement de l’ère Meiji, mais le yōga était une technique suffisamment spécifique et innovante pour qu’il fût possible pour Watanabe Hōshū de transmettre son atelier à sa fille.

Dans le nihonga, des femmes comme Shima Seien (1892-1970) furent formées par leur père ou leur frère aîné. Mais, à cette époque, les artistes dispensant des cours dans leur propre gajuku (atelier-école) se firent plus nombreux. Les femmes purent dès lors bénéficier plus facilement d’un enseignement privé en devenant disciples d’un de ces maîtres formateurs.

Des femmes qui s’émancipent

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, la transition entre la fin du shogounat et l’ère Meiji entraîna de profonds changements dans la société japonaise. On vit apparaître un nouveau type de femmes peintres, qui se cherchèrent elles-mêmes un maître auprès duquel se former.

Issue de la noblesse militaire, Okuhara Seiko (1837-1913) monta seule à Tokyo, où elle se forgea un nom grâce au soutien de personnalités politiques haut placées. Elle portait des vêtements masculins, ne se maria jamais, mais adopta une de ses disciples, choisissant une vie confortable répondant à ses envies, sans s’obliger à participer aux expositions et aux salons. Avec pour idéal la peinture chinoise des dynasties Ming et Qing, elle réalisa de nombreux lavis à l’encre de Chine, monochromes ou polychromes, excellant dans le sansuiga (paysage de montagne et d’eau) et le kachōga (peinture de fleurs et d’oiseaux) de la tradition picturale de la peinture de lettrés.

Pour Noguchi Shōhin (1847-1917), par contre, la peinture était clairement un métier qui devait la faire vivre car, orpheline de père puis plus tard mariée à un commerçant qui échoua dans les affaires, elle dut subvenir aux besoins de sa famille dès son adolescence. Pour une femme œuvrant ainsi de façon indépendante, les salons officiels constituèrent un tremplin essentiel pour présenter sa création à égalité avec les hommes. En tant que peintre de nanga, elle y exposa des paysagessansuiga et des peintures de bouquets, récoltant régulièrement des prix. À partir des années 1870-1880, Noguchi Shōhin s’adonna aussi au bijinga (portrait de jolies femmes), un genre qui s’éloignait de la peinture de lettrés et s’inscrivait plutôt dans la tradition populaire des portraits de courtisanes des estampes ukiyo-e. Si les traits de ses jolies femmes reprenaient les conventions classiques, elle innova en les mettant en scène en train de s’adonner à des activités prisées par les lettrés chinois, comme la calligraphie, la musique ou l’art floral – des disciplines qu’il convenait aux élégantes de pratiquer3. Plus tard, elle peignit aussi des portraits de femmes en dehors de ce contexte, pour le seul plaisir d’admirer un portrait, comme dans Bijin Shoryozu [Jolie femme s’éventant] (1887, musée départemental des Beaux-Arts de Yamanashi) – elle ne put cependant s’empêcher d’y représenter un livre pour suggérer le statut intellectuel de son modèle. Ajoutons que Noguchi Shōhin recevait à cette époque de nombreuses commandes de la maison impériale et faisait aussi fonction de préceptrice de princesses, à qui elle enseignait la peinture. Sans doute s’abstint-elle de représenter des femmes du « peuple » à partir du moment où ses liens avec la maison impériale se resserrèrent. En 1904, elle fut la première femme à être nommée « artiste de la maison impériale » et fut invitée en 1915 à peindre un paravent pour la cérémonie d’intronisation de l’empereur Taishō. Elle fit également partie du jury du salon Bunten à partir de sa quatrième édition, en 1907. En d’autres termes, elle incarna un modèle de réussite grâce aux institutions modernes régissant les beaux-arts et fit figure de pionnière parmi les femmes peintres.

De l’ère Edo au début du XXe siècle : l’éducation artistique des femmes peintres - AWARE Artistes femmes / women artists

Okamura Masako, Temari, 1895, lithographie, Kosetsu Memorial Museum, Université des femmes de Jissen

Formation aux beaux-arts dans des établissements mixtes

Les femmes étaient admises à l’École de génie civil et des arts, où elles purent être formées aux techniques de la peinture occidentale, même si les classes n’étaient pas mixtes. Une photographie commémorative datant de l’automne 1878 montre le peintre italien Antonio Fontanesi (1818-1882) entouré de six de ses étudiantes, alors qu’il s’apprêtait à quitter le Japon. Parmi elles, Yamashita Rin (1857-1939) et Okamura Masako (née Yamamuro, 1858-1936) avaient choisi de quitter leur province natale pour venir s’inscrire dans cet établissement de Tokyo. Grâce à ses liens avec l’Église orthodoxe, Yamashita partit ensuite en Russie pour y apprendre l’art des icônes et se consacra alors entièrement à ce genre. De son côté, Okamura fonda avec son mari l’imprimerie Shin’yōdō, spécialisée dans la lithographie, et devint elle-même artiste lithographe. En effet, les années 1880-1890 connurent un véritable engouement pour les gravures lithographiées imprimées à la feuille et traitant de sujets variés, depuis les faits divers jusqu’aux portraits de l’empereur. L’expression des personnages s’inspirait désormais des modes de représentation à l’occidentale. Parmi les gravures qui circulaient, nombreuses étaient celles qui montraient des apprenties geishas dans leurs plus nobles atours, avec pour titre une formule utilisant le terme bijin, « jolie femme ». Dans ses portraits yōga, cependant, Okamura privilégiait les figures féminines autres que les apprenties geishas, dont son imprimerie fit des tirages lithographiés. Par exemple, Temari (1895, lithographie) représente avec précision une demoiselle s’appliquant à broder une balle en tissu temari, activité manuelle convenant à ce qu’on attendait d’une jeune fille. Cette gravure fut distribuée en supplément d’un numéro du quotidien Jiji Shimpô [Nouvelles actuelles], qui touchait un large lectorat.

Autre femme présente sur la photographie de l’École de génie civil et des arts, Jinnaka Itoko (1860-1943) fit carrière comme peintre, réalisant des huiles sur toile. Membre de la Société des beaux-arts de Meiji, qui rassemblait les peintres yōga, elle exposa à la troisième Exposition industrielle nationale et au premier salon Bunten. Elle joua un rôle important dans la transmission de son métier en donnant des cours à l’École Meiji pour jeunes filles, à Joshibi ou encore à l’École normale supérieure de jeunes filles. L’enseignement de l’art était en effet un moyen important de toucher et de former les futures artistes, indépendamment de leur environnement familial.

Formation des femmes aux beaux-arts séparément des hommes

En 1879, le gouvernement Meiji promulgua son décret sur l’éducation qui interdisait la mixité dans les classes à partir du secondaire4. Non seulement l’éducation des filles se limitait au secondaire, mais l’enseignement mettait l’accent sur ce qui leur permettrait de tenir un foyer et d’élever des enfants, avec par exemple l’ajout d’une discipline comme la couture. Seuls les hommes pouvaient être admis au sein de la nouvelle École des beaux-arts de Tokyo, fondée en 1888, réduisant d’autant les opportunités pour les femmes de se former à l’art. À partir du tournant du siècle, les écoles pour jeunes filles recrutèrent de plus en plus de professeur·e·s de dessin, principalement des femmes. Cependant, étant donné le faible nombre de peintres de style occidental, les personnalités comme Jinnaka faisaient figure d’exception : la majorité des enseignantes pratiquaient le nihonga et les jeunes filles inscrites dans ces établissements se familiarisèrent donc plutôt aux techniques picturales traditionnelles japonaises5.
En 1901, l’École des arts pour jeunes filles (Joshibi) ouvrit ses portes avec les sections suivantes : nihonga, yōga, sculpture (chōso), laque (makie), tricot (amimono), fleurs artificielles (zōka), broderie (shishū) et couture (saihō)6. La création de cet établissement privé offrait enfin la possibilité aux femmes d’apprendre la peinture, aussi bien de style japonais qu’occidental. Tout au début, l’enseignement du nihonga fut assuré par Kawanabe Kyōsui (1868-1935), formée aux techniques d’utilisation des pigments minéraux dans la tradition de l’école Kanō par son père Kawanabe Kyōsai. En transmettant ce savoir-faire dans une école, elle incarna la transition des modes de formation entre l’époque prémoderne et les temps modernes.

Si Kawanabe Kyōsui réalisa quelques portraits féminins, sa création est avant tout dominée par des copies des œuvres de son père. Dans ses principes éducatifs, en effet, Joshibi n’allait pas jusqu’à la création d’œuvres originales ; l’école mettait l’accent sur l’acquisition de techniques de base comme la manipulation du pinceau, le croquis d’après nature ou l’utilisation des couleurs. Parmi ses élèves, celles qui devinrent par la suite peintres se formèrent de façon plus professionnelle en rejoignant par la suite les gajuku de peintres nihonga. D’après les archives de Joshibi, en 1913, 133 élèves étaient sorties diplômées de la section nihonga depuis la création de l’école, 45 en yōga, 2 en sculpture, 178 en broderie, 162 en fleurs artificielles, 48 en tricot et 860 en couture : on aura compris que l’école formait surtout aux travaux d’aiguille, tandis que la peinture occidentale et la sculpture n’attiraient qu’un nombre très limité d’étudiantes.

Il est cependant intéressant de noter que les cours de dessin de la section de yōga intégraient des exercices de représentation d’une académie , même si les modèles masculins posaient en gardant leur caleçon. Dans Kōfū Manga [Manga sur les habitudes et traditions des différentes écoles] (Hakubunkan, 1917), Kondō Kōichiro (1884-1962) publia une caricature de jeunes filles gênées, choisissant de ne dessiner des nus masculins que de dos ! Dans ce même recueil, il critiqua la façon « impudique d’aller et venir » qu’avaient les élèves de yōga de Joshibi de se promener avec leur matériel sous le bras pour aller peindre en plein air…

Peintre d’avant-garde, Katsura Yuki (1913-1991), d’abord attirée par la peinture occidentale, se plia aux conseils de ses parents en étudiant dans un premier temps la représentation d’après nature dans la tradition du nihonga auprès d’Ikegami Shūho. Quant à Iwasaki Chihiro (1918-1974), qui devint après-guerre une illustratrice réputée de livres pour enfants, elle apprit d’abord le dessin à l’Institut de yōga pour jeunes filles, nom qu’Okada Saburōsuke avait donné à l’atelier-école qu’il établit à son domicile et où il dispensait des cours privés. Elle aurait voulu poursuivre sa formation au yōga en intégrant Joshibi, mais, devant le refus catégorique de ses parents, elle étudia d’abord la calligraphie, selon leurs desiderata. C’est une carrière d’aquarelliste qu’elle finit ensuite par embrasser, choisissant ainsi une troisième voie qui n’était ni le yōga ni le nihonga.

Cet article est suivi de « Premières femmes peintres de bijinga », publié le 13 octobre 2023.

Traduit du japonais par Camille Ogawa.

1
Conformément aux usages en vigueur au Japon et aux préconisations de 2019 du gouvernement japonais en la matière, dans cet essai, le patronyme précède le prénom dans la transcription en alphabet français des noms de Japonais (NDLT).

2
Pour en savoir plus sur les femmes peintres de l’ère Edo, sur Okuhara Seiko et Noguchi Shōin, voir Patricia Fister, Kinsei no Josei Gaka-tachi : Bijutsu to Gender [Femmes peintres japonaises à l’époque Edo : art et genre], Kyoto, Shibunkaku Shuppan, 1994 ; Akira Hirabayashi (dir.), Botsugo Hyakunen – Noguchi Shōin [Shōin Noguchi – à l’occasion du centenaire de sa disparition], cat. exp., Yamanashi Prefectural Museum of Art, 2017 ; Keiko Nakamachi, « Étude sur les femmes peintres à l’ère Edo : autour de la collection du Kosetsu Memorial Museum, Jissen Women’s Education Institute (JWEI) », dans Edo Jidai no Josei Gaka [Femmes peintres à l’époque Edo], Tokyo, Chūō Kōron Bijutsu, 2023, p. 3-106.

3
Kaoru Kojima, « Évolution de la représentation de la bijin (jolie femme) au moment de l’inauguration des salons officiels Bunten », Kindai Gasetsu [Analyse de la peinture moderne], no 16, 2007, p. 31-47.

4
Voir ministère japonais de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie, « Cent ans d’histoire du système éducatif japonais. 3. Enseignement des filles sous l’ère Meiji », https://www.mext.go.jp/b_menu/hakusho/html/others/detail/1317595.htm.

5
Kazuo Kaneko, « Étude sur les professeurs de dessin dans le secondaire sous l’ère Meiji. (6) Département de Tokyo », Ibaraki Daigaku Kyōiku Gakubu Kyōiku Kenkyūjo Kiyō [Bulletin de l’Institut de recherche sur l’éducation de la faculté d’éducation de l’université d’Ibaraki], vol. 22, 1990, p. 71-80.

6
Pour en savoir plus sur le PWSFA, voir Joshi Bijutsu Daigaku hyakunenshi (Cent ans de l’université d’Art et de Design Joshibi), Joshi Bijutsu Daigaku Hyakushūnen Henshū Iinkai, Tokyo, Joshi Bijutsu Daigaku, 2003.

Artistes
Découvrir les artistes
Pour citer cet article :
Kojima Kaoru, « De l’ère Edo au début du XXe siècle : l’éducation artistique des femmes peintres » in Archives of Women Artists, Research and Exhibitions magazine, [En ligne], mis en ligne le 13 octobre 2023, consulté le 3 mai 2024. URL : https://awarewomenartists.com/magazine/leducation-artistique-des-femmes-peintres/.

Archives
of Women Artists
Research
& Exhibitions

Facebook - AWARE Twitter - AWARE Instagram - AWARE
Villa Vassilieff - 21, avenue du Maine 75015 Paris (France) — info[at]aware-art[.]org — +33 (0)1 55 26 90 29