Khalaf Salhab, Juliana, On Nadia Saikali: Between Aesthetics, Science, & Spirituality, Fiker Institute, Février 2024
→Saikali, Nadia, Saikali, Paris, Somogy Editions d’art, 2011
→Khal, Helen, The Woman Artist in Lebanon, Beyrouth, Institute for Women’s Studies in the Arab World, 1987
Nadia Saikali and Her Contemporaries, Maraya Art Center, co-organisée avec la Barjeel Art Foundation, Sharjah, 2 février-13 juillet 2025
→Nadia Saikali : The Spiritual and the Esoteric, Contact Art Gallery, Beyrouth, mars 1972
→Saikali, Galerie Marcel Bernheim, Paris, octobre 1964
Plasticienne libanaise.
Nadia Saikali grandit dans une famille beyrouthine qui l’encourage dès son plus jeune âge à s’exprimer par les arts. Ainsi, elle bénéficie de cours de piano, de ballet et de danse rythmique, et pratique la peinture et le dessin dès l’enfance. Elle développe par ailleurs une fierté de son héritage libanais et de l’esprit d’ouverture que représente la Méditerranée. Son imagination fertile se manifeste à un âge précoce : sa mère la tire souvent de ses rêveries, l’enjoignant à redescendre de son nuage. Après avoir obtenu son baccalauréat au Collège Protestant Français, N. Saikali choisit tout naturellement d’étudier à l’Académie libanaise des beaux-arts de Beyrouth (ALBA). De 1953 à 1956, elle suit des cours de musique et de peinture, avant de se consacrer uniquement à cette seule pratique. Elle poursuit ses études à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (atelier Cami) et à l’Académie de la Grande Chaumière (atelier Goetz) de 1956 à 1957, avant de revenir à Beyrouth pour se consacrer à la peinture. Elle enseigne aussi à l’ALBA de 1962 à 1974 et, de 1965 à 1974, à l’Institut des beaux-arts de l’Université libanaise, nouvellement inauguré.
Une notice réalisée par AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, en partenartiat avec le The Beirut Museum of Art (BeMA).
© Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, 2025