Mühling Matthias, Weber Stephanie, Lea Lublin: Retrospective, cat. expo., Kunstbau Lenbachhaus, Munich (25 juin – 13 septembre 2015), Heule, Snoeck, 2015
→Ducros Françoise, Sans Jérôme, Lea Lublin, mémoire des lieux, mémoire du corps, cat. expo., Le Quartier – Centre d’art contemporain, Quimper (27 avril – 31 août 1995), Quimper, Le Quartier, 1995
Lea Lublin, Parcours, 1965–1975, International Cultureel Center, Anvers, 1975
→Le porte-cierges trouvé — l’objet perdu de Marcel Duchamp, abbaye de Graville, Le Havre, 1989
→Lea Lublin: Retrospective, Kunstbau Lenbachhaus, Munich, 25 juin – 13 septembre 2015
Plasticienne franco-argentine.
Formée à Buenos Aires, où elle fait ses études à l’Académie des beaux-arts, Lea Lublin a d’abord peint des toiles de facture expressionniste à contenu politique. À partir de 1963, elle est associée au Centre des arts visuels de Buenos Aires, qui prône un art expérimental avant-gardiste. En 1965, elle quitte définitivement l’Argentine pour s’installer à Paris, mettant par la même occasion un terme à sa carrière de peintre. Durant cette même année, elle réalise la série Voir clair, un assemblage de reproductions repeintes munies d’essuie-glaces, qui invite le public à sortir de son conditionnement face à des figures mythiques ou héroïques (Voir clair, la Joconde aux essuie-glaces). En 1969, elle implique le public dans des parcours polysensoriels. Avec Dehors/dedans le musée (musée des Beaux-Arts de Santiago du Chili, 1971), son installation permet de traverser physiquement les mythes culturels que sont les peintures et d’interroger les conflits entre les ruptures sociales et artistiques.