Charlotte Brooks, « Botanical Art in the Age of Enlightenment : Barbara Regina Dietzsch and her circle », Occasional Papers from the RHS Lindley Library, vol. 16, juin 2018, p. 7-17.
→Eyke Greiser, « Barbara Regina Dietzsch (1706-1783) und ihre Familie. “Gemälde auf Pergament” : Präsentationsformen und Markt » [Barbara Regina Dietzsch (1706-1783) et sa famille. « Peintures sur vélin » : les formes de présentation et le marché], dans Michael Roth, Martin Sonnabend et al. (dir.), Maria Sibylla Merian und die Tradition des Blumenbildes von der Renaissance bis zur Romantik [Maria Sibylla Merian et la tradition de la peinture de fleurs de la Renaissance au romantisme], Munich, Hirmer, 2017, p. 205-219.
→Heidrun Ludwig, « Nürnberger Blumenmalerinnen um 1700 zwischen Dilettantismus und Professionalität » [Les femmes peintres de fleurs nurembergeoises vers 1700, entre dilettantisme et professionnalisme], Kritische Berichte, no 4, 1996, p. 21-29.
Peintre de natures mortes allemande.
Active à Nuremberg, centre majeur de l’illustration botanique, Barbara Regina Dietzsch se spécialise dans les dessins à l’aquarelle de plantes et d’animaux. Ses représentations de fleurs sont considérées parmi les plus accomplies et comme d’importants exemples de l’art botanique européen du XVIIIe siècle. Jouissant d’une réputation internationale de son vivant, B. Dietzsch vend de nombreuses œuvres et s’attire des commandes de toute l’Europe.
Comme beaucoup d’artistes femmes ayant connu le succès au XVIIIe siècle, B. Dietzsch grandit dans une famille d’artistes. Son père, Johann Israel Dietzsch (1681-1754), peintre de paysages et graveur, a formé ses six enfants pour qu’ils prennent part à l’atelier familial, qui produit des natures mortes de fleurs et d’animaux. C’est dans ce contexte que B. Dietzsch et sa sœur, Margaretha Barbara Dietzsch (1726-1795), peuvent développer leur pratique, indépendamment des restrictions sociales imposées par la guilde locale et des académies artistiques qui excluent les femmes de leurs rangs. Des variations d’études de fleurs et d’animaux présentant des compositions similaires (pour la plupart non signées) sont ainsi attribuées aux deux sœurs Dietzsch et à d’autres membres de la famille, ainsi qu’à Ernst Friedrich Karl Lang (1748-1782), un élève de B. Dietzsch, ce qui reflète le rôle essentiel de la copie et de la réutilisation de motifs entre artistes. Des catalogues de vente de l’époque indiquent que B. Dietzsch peint aussi des oiseaux, des coquillages et des paysages, en plus des sujets botaniques.
Une notice réalisée dans le cadre du programme « Rééclairer le siècle des Lumières : Artistes femmes du XVIIIème siècle »
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