Juliette Roche, Demi-cercle, Paris, La Cible, 1920
→Juliette Roche, cat. expo., galerie Miroir, Montpellier, (15-28 décembre 1962), Montpellier, galerie Miroir, 1962
→Burke Carolyn, « Recollecting Dada: Juliette Roche », dans Sawelson-Gorse Naomi (dir.), Women in Dada: Essays on Sex, Gender, and Identity, Cambridge, MIT Press, 2001
Juliette Roche, l’insolite, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, Besançon [19 mai – 19 septembre 2021], musée d’Art moderne et contemporain, Les Sables-d’Olonne [6 février – 22 mai 2022], musée Estrine, Saint-Rémy-de-Provence [17 juillet – 23 décembre 2022]
→Juliette Roche, galerie Miroir, Montpellier, 15-28 décembre 1962
→Œuvres de Janine Aghion, Madeleine Bunoust, Juliette Roche, galerie Bernheim-Jeune, Paris, 2-7 mars 1914
Peintre et écrivaine française.
Juliette Roche fréquente très jeune la sphère artistique parisienne, grâce à sa marraine, la comtesse Greffulhe, et au filleul de son père, Jean Cocteau. Soutenue par son père, Jules Roche, un homme politique important, elle étudie la peinture à l’académie Ranson. Adoptée très tôt par le groupe des Nabis, elle découvre le cubisme en 1912, et rompt alors avec Félix Vallotton et Maurice Denis. En 1913, année phare, elle expose au Salon des indépendants et écrit des poésies, où elle insère, dans le tissu poétique, une phrase toute faite, tel un slogan publicitaire. Elle expérimente également une typographie novatrice qui deviendra encore plus iconoclaste en 1917, avec Brevoort et Pôle tempéré. Sa première exposition personnelle a lieu à la galerie Bernheim-Jeune en 1914. Quand la guerre est déclarée, pacifistes convaincus, l’artiste et son futur mari, le cubiste Albert Gleizes, rejoignent New York, où Duchamp les introduit dans le cercle des collectionneurs animé par Louis et Walter Arensberg.