Soltis, Carol, « Sarah Miriam Peale and Margaretta Peale », dans The Art of the Peales in the Philadelphia Museum of Art: Adaptations and Innovations, New Haven, Philadelphia Museum of Art / Yale University Press, 2017, p. 158-162.
→Humphries, Lance Lee, « A Trompe-l’oeil for Peale’s Philadelphia Museum: Catalogue Deception and the Problem of Peale Family Attributions », American Art Journal, vol. 32, no 1-2, 2001, p. 4-44.
→Hirshorn, Anne Sue, « Anna Claypoole, Margaretta, and Sarah Miriam Peale: Modes of Accomplishment and Fortune », dans Lillian Miller (dir.), The Peale Family: Creation of a Legacy, 1770–1870, New York, Abbeville Press / Trust for Museum Exhibitions / National Portrait Gallery, Smithsonian Institution, 1996, p. 224-227.
Peintre de nature morte états-unienne.
Margaretta Peale est l’une des six enfants survivants de l’artiste états-unien James Peale (1749-1831) et de son épouse, Mary Claypoole Peale (1753-1829), et l’une de leurs trois filles à avoir été formées par James et à avoir eu une pratique artistique. Contrairement à sa sœur aînée, la peintre miniaturiste Anna Claypoole Peale (1792-1878), et à sa sœur cadette, la portraitiste et peintre de nature morte Sarah Miriam Peale (1800-1885), qui mènent de solides carrières de manière indépendante, M. Peale reste vivre avec ses parents. Bien que James produise des œuvres exceptionnelles – miniatures, portraits à l’huile, peintures d’histoire de petites dimensions, paysages et natures mortes – tout au long de sa carrière, son état de santé est très instable, en partie à cause de blessures datant de son service lors de la guerre d’Indépendance américaine. M. Peale, par sa présence et par le développement de ses compétences artistiques, lui fournit le soutien dont il a parfois besoin pour mener à bien son travail lors de périodes difficiles.
Une notice réalisée dans le cadre du programme « Rééclairer le siècle des Lumières : Artistes femmes du XVIIIème siècle »
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