Rebsamen Léa, Rosa Bonheur, artiste animalière au XIXe siècle, thèse pour le doctorat vétérinaire, faculté de médecine de Créteil, 2012
→Ashton Dore, Brownd Hare Denise, Rosa Bonheur, A Life and a Legend, New York, The Viking Press, a studio Book, 1981
→Klumpke Anna, Rosa Bonheur. Sa vie. Son œuvre, Paris, Flammation, 1909
Rétrospective, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, Bordeaux, mai – août 1997, Musée des peintres de Barbizon, Barbizon, septembre – novembre 1997 et musée d’Art Dahesh, New-York, décembre 1997 – février 1998
→Aquarelles, dessins, gravures par Rosa Bonheur et des tableaux, aquarelles, bronzes, gravures composant la collection particulière de Rosa Bonheur, Galerie Georges Petit, Paris 30 mai – 2 juin 1900
→Expositions universelles de Paris, Paris, 1855, 1867, 1889, 1900
Peintre, dessinatrice et sculptrice française.
Véritable légende vivante de son temps, devenue figure iconique du féminisme au XXe siècle, Rosa Bonheur a porté à un degré de perfection la peinture animalière. Elle se forme à l’art auprès de son père, Raymond Bonheur (1796-1849), professeur de dessin et saint-simonien. Sa mère, Sophie Marquis, musicienne et couturière, qui subvient, en se tuant littéralement à la tâche, aux besoins matériels de la fratrie de quatre enfants, marquera durablement l’artiste par son courage et son destin. La jeune R. Bonheur continue son apprentissage par la fréquentation assidue du musée du Louvre.
À dix-neuf ans, elle expose pour la première fois au Salon, sous le nom de Rosalie Bonheur, Deux lapins, tableau aujourd’hui conservé au musée des Beaux-Arts de Bordeaux, et Chèvres et moutons. Dès 1842, elle se rend dans les abattoirs de Paris pour étudier l’anatomie des animaux. Elle obtient l’autorisation de la préfecture de police de porter le pantalon pour travailler plus aisément dans ce milieu masculin. Au Salon de 1845, une médaille de troisième classe est attribuée à l’artiste, qui signe depuis 1844 « Rosa Bonheur ». Trois ans plus tard, en 1848, elle reçoit la médaille d’or pour Bœufs et taureaux (race du Cantal). Elle obtient alors une commande de l’État pour un tableau à sujet agricole : ce sera Labourage nivernais, le sombrage, longtemps exposé au musée du Luxembourg, et aujourd’hui au musée d’Orsay. Elle prépare ses tableaux par des voyages d’études, suivant la méthode naturaliste.
Publication réalisée en partenariat avec le musée d’Orsay.
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