Caillet Aline, Gallois Christophe, Roman Mathilde, Marie Voignier, Il n’est pas question d’explications, Rennes, éds. Presses Universitaires de Rennes, coll. Les arts à l’essai, 2023
→Voignier Marie, Original Copy, Paris, éds. Librairie Petite Égypte et Marcelle Alix, 2020
→Voignier Marie, La piste rouge, colonisation, travail forcé et sorcellerie dans le sud-est camerounais, Paris, éds. B42, 2017
Tinselwood, LAXART, Los Angeles, 30 mars–18 mai 2019
→International Tourism, Staging Real Life, Beirut Art Center, Beyrouth, 25 juillet – 7 octobre 2018
→Hinterland, CAC, Brétigny, 15 février – 21 mars 2009
Artiste et cinéaste française.
Après des études d’ingénieure à Compiègne puis à Berlin, Marie Voignier quitte cette route toute tracée pour bifurquer sans but précis, animée par ses engagements féministes et libertaires. De retour en France, elle entre aux Beaux-Arts de Lyon pour y poursuivre la pratique de la photographie à laquelle elle s’était initiée à Berlin. Elle préférera finalement la vidéo, dans un registre documentaire. Le genre, alors mineur au sein de l’école, est très bien représenté dans les festivals de cinéma qu’elle fréquente assidûment et porte en lui la promesse d’un art adossé au réel, d’une écriture complexe, politique, non dogmatique. Comme pour mieux en finir avec les sciences physiques, Marie Voignier termine ses études d’art avec Les Fantômes (2004), un film au titre programmatique tant il est question chez elle d’observer l’irreprésentable, avec toujours en main les outils du cinéma et une attention toute particulière à ce qui arrive. De ses années de double formation, elle garde une capacité à observer de très près alliée à une volonté de donner forme à l’intangible.
Une notice réalisée dans le cadre du programme +1.
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