Gupta, Huma, Alshaibi, Sama, Sama Alshaibi: Tell It To The River, cat. expo., Maraya Art Center, Charjah (27 février – 30 juin 2023), Charja, Maraya Art Center, 2023
→Alshaibi, Sama, Sama Alshaibi: Sand Rushes In, cat. expo., Ayyam Gallery, Londres (26 mars – 9 mai 2015), New York City, Aperture Foundation 2015
→Carter, Claire, Sama Alshaibi: SILSILA, cat. expo., Scottsdale Museum of Contemporary Art, Scottsdale (4 juin – 18 septembre 2016), Scottsdale, Scottsdale Museum of Contemporary Art, 2016
Tell it To The River, Maraya Art Centre, Charjah, 27 février – 30 juin 2023
→Sama Alshaibi: Silsila, Scottsdale Museum of Contemporary Art, Scottsdale, 4 juin – 18 septembre 2016 ; the Herbert F. Johnson Museum of Art, New York, 9 septembre – 24 décembre 2017 ; Hatton Gallery, Fort Collins, 5 octobre – 22 décembre 2022
→Sand Rushes In, Ayyam Gallery, Dubaï, 26 mars – 9 mai 2015
Photographe et artiste conceptuelle irako-palestinienne.
Née à Bassorah, en Irak, en 1972, Sama Alshaibi utilise la photographie de performance pour créer des œuvres de résistance politique. Cet intérêt lui vient directement de sa propre expérience, personnelle et familiale, de l’exil. En 1949, la famille de S. Alshaibi a fui la Palestine pour l’Irak afin de trouver refuge lors de la guerre israélo-arabe, avant de s’exiler de nouveau en 1981 pour échapper aux violences de la guerre Iran-Irak. La famille se déplace en Arabie saoudite avant de finir par s’installer aux États-Unis en 1986, alors que S. Alshaibi a quatorze ans. Elle obtient un Bachelor of Arts en photographie à Columbia College, à Chicago, en 1999, et un Master of Fine Arts en photographie, art vidéo et art médiatique à l’University of Colorado en 2005.
Elle utilise l’aspect vide et minimaliste d’espaces géographiques arides pour isoler sa propre image, faisant de son corps un symbole au sein de son œuvre, où elle cherche à explorer les conséquences de la guerre, de la migration et de l’oppression. S. Alshaibi ne considère pas sa présence dans ses œuvres comme un acte relevant de l’autoportrait, mais plutôt comme une allégorie de l’exoticisation des femmes arabes et des assauts permanents que subissent leurs terres. À l’aide d’une grande variété de médiums, y compris la photographie, la vidéo, la sculpture et l’installation, S. Alshaibi exprime ses préoccupations au sujet des réfugiés et évoque le sentiment de fragilité causé par le déplacement, que cela soit pour des raisons politiques ou environnementales.
Une notice réalisée dans le cadre du réseau académique d’AWARE, TEAM : Teaching, E-learning, Agency and Mentoring
© Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, 2024