« 100 Leading Global Thinkers 2016 », Foreign Policy Magazine, no 221, 2016
→Wallworth, Lynette, Wilson, Catherine, Lynette Wallworth: Duality of Light, cat. expo., Samstag Museum of Art, University of South Australia, Adelaide (19 février – 24 avril 2009), Adélaïde, Anne & Gordon Samstag Museum of Art, 2009
→Wallworth, Lynette, Evolution of Fearlessness, Auckland, Auckland Art Gallery, 2006
Lynette Wallworth: Awavena, ACMI, Melbourne, 4 – 28 avril 2019
→Coral: Rekindling Venus, World Economic Forum – Annual Meeting of the New Champions, Tianjin, 10 – 12 septembre 2014
→Lynette Wallworth: Duality of Light, Samstag Museum of Art, University of South Australia, Adélaïde, 19 février – 24 avril 2009
Cinéaste, photographe et créatrice d’installations australienne.
Lynette Wallworth a gagné une reconnaissance au niveau international pour son travail novateur sur les technologies émergentes en tant que modes de narration. Elle étudie la peinture puis la photographie tout en suivant une formation pour devenir professeure à l’ancien Alexander Mackie College de Sydney. Elle identifie rapidement les limites de ces modes de création d’images plus traditionnels, notamment quand il s’agit d’immerger le spectateur dans l’art. L’ambition de susciter un puissant sentiment de présence, d’éveiller l’empathie et de produire l’émerveillement en explorant son lien avec le public a incité l’artiste à expérimenter les médias les plus récents. Aujourd’hui, elle travaille principalement sur des films de réalité virtuelle à 360 degrés, des fulldomes numériques, des vidéos interactives et des documentaires.
Dans ses installations et ses films méditatifs et multisensoriels, Wallworth cherche à fournir un témoignage intime et à faire émerger de nouvelles prises de conscience concernant notre place au sein des systèmes biologiques, sociaux et écologiques. Collisions (2016), par exemple, utilise la réalité virtuelle pour nous plonger au cœur de l’histoire bien réelle de Martu Nyarri Nyarri Morgan, qui a survécu aux essais atomiques conduits dans son pays, dans le désert, sur une terre reculée au centre de l’Australie, dans les années 1950. Awavena (2018) documente l’apprentissage de Hushahu, la première femme à être nommée chamane dans sa tribu amazonienne. Wallworth commente ainsi ses collaborations : « Tout mon travail est fondé sur la relation, une véritable relation […] Je n’ai jamais été l’instigatrice de ces travaux avec des communautés indigènes […] J’ai toujours été invitée. » Awavena a été présenté au festival du film de Sundance et était en lice au festival du film de Venise en 2018. Dans Coral : Rekindling Venus [Corail : raviver le feu de Vénus, 2012], Wallworth réalise un planétarium numérique fulldome en utilisant la réalité augmentée, motivée par l’activisme climatique pour partager son « sentiment d’émerveillement devant la complexité de la vie présente au sein des récifs coralliens et un désir profond de la voir se perpétuer ».
En 2016, Wallworth a reçu le prix Ville créative du film de l’Unesco et le prix Byron Kennedy pour l’innovation et l’excellence, et figurait parmi le top 100 des penseurs mondiaux de l’année, établi par le magazine Foreign Policy. Elle a reçu un certain nombre de prestigieuses bourses internationales, notamment la bourse inaugurale Sundance New Frontiers VR Fellowship, ainsi que deux Emmy Awards pour les nouvelles approches exceptionnelles du documentaire (Collisions, 2017, et Awavena, 2020). Elle est membre du Global Future Council on Virtual and Augmented Reality [Conseil mondial du futur sur la réalité virtuelle et augmentée] du Forum économique mondial.
Une notice réalisée dans le cadre du réseau académique d’AWARE, TEAM : Teaching, E-learning, Agency and Mentoring