Tatay Helena (dir.), Anna Maria Maiolino, cat. expo., Centro Galego Arte Contemporánea, Saint-Jacques-de-Compostelle ; Fundació Antoni Tàpies, Barcelone ; Konsthall, Malmö (2010-2011), Londres, Koenig Books, 2010
→Asbury Michael (dir.), Anna Maria Maiolino: Order and Subjectivity, Pharos Publishers, 2010
Territories of Immanence, Miami Art Center, Miami, 2006
→Anna Maria Maiolino: A Life Line/Vida Afora, The Drawing Center, New York, 2002
→Affections. Premio MASP Mercedes-Benz, Museu de Arte de São Paulo, São Paulo, 21 décembre 2012 – 10 mars 2013
Artiste visuelle brésilienne.
Depuis le début des années 1960, Anna Maria Maiolino, d’origine italienne, évoque son propre exil et se fait l’écho des conditions sociales et politiques du Brésil. Installée au Venezuela en 1954, elle intègre l’École nationale des beaux-arts de Rio de Janeiro en 1960. Ses premières expériences plastiques questionnent la notion de langage et de censure, de genre et de corps. En participant à la «nouvelle figuration brésilienne », elle rejette les principes de l’abstraction, tout en contestant la politique menée par le gouvernement. En 1967, l’exposition New Brazilian Objectivity présente son travail aux côtés de Lygia Clark ou d’Hélio Oiticica. Avec des séries de gravures, comme A Viagem (« Le voyage », 1966), elle dénonce l’oppression et la censure de son pays. En 1968, après avoir obtenu la nationalité brésilienne, elle travaille à New York, où elle découvre l’art minimal et conceptuel. Elle commence alors la série des Mapas mentais (« Cartes mentales », 1971-1976), où une grille lui permet d’organiser des mots, des lieux précis, des noms communs tels que « mort », « art », « poésie »…