Werefkin Marianne, Lettres à un inconnu, Paris, Klincksieck, 1999
→Brogmann Nicole (dir.), Marianne von Werefkin : Œuvres peintes (1907-1936), cat. expo., fondation Neumann, Gingins (9 mai – 25 août 1996), Gingins, Fondation Neumann, 1996
→Malycheva Tanja, Wünsche Isabel, Marianne Werefkin and the Women in Her Circle, Brême, Jacobs University, 2016
Marianne von Werefkin : Œuvres peintes (1907-1936), fondation Neumann, Gingins, 9 mai – 25 août 1996
→First Exhibition by the Editors of the Blue Rider, Moderne Galerie Tannhäuser, Munich, décembre 1911 – janvier 1912
→Storm Women. Women Artists of the Avant-Garde in Berlin, 1910–1932, Schirn Kunsthalle, Francfort-sur-le-Main, 30 octobre 2015 – 7 février 2016
Peintre russe.
Fille d’un général en chef, Marianne von Werefkin reçoit une éducation aristocratique et sa mère, peintre, l’encourage à développer ses aptitudes artistiques. À partir de 1886, elle est, pendant dix ans, l’élève d’Ilya Repine, le plus grand peintre réaliste de l’époque, en Russie. En 1888, victime d’une grave blessure à la main droite, elle invente néanmoins alors un dispositif lui permettant de tenir son pinceau et de continuer de peindre. Surnommée la Rembrandt russe, elle s’éloigne volontairement du romantisme et du réalisme, et tente d’atteindre ses propres objectifs artistiques. Parmi les œuvres de cette période – pour la plupart disparues – figure son autoportrait de 1893 (Self-Portrait in a Sailor’s Blouse [Autoportrait en vareuse]). Par l’intermédiaire de son mentor, elle rencontre Alexeï von Jawlensky, avec qui elle noue immédiatement une relation très forte : il sera le compagnon de sa vie jusqu’en 1921. En 1896, ils partent pour Munich, alors capitale artistique et source du renouveau pictural vers lequel elle tend.