Liliana Porter, cat. expo., Ruth Benzacar Galeria de Arte, Buenos Aires (21 septembre – 5 novembre 1994), Buenos Aires, Ruth Benzacar Galeria de Arte, 1994
→Blondet José Luis (dir.), Liliana Porter : to see blue, cat. expo., Galeria Brito Cimino, Sao Paulo (20 août – 20 septembre 2008), Sao Paulo, Galeria Brito Cimino, 2008
→Bazzano-Nelson Florencia, Liliana Porter and the Art of Simulation, Taylor & Francis (CAM), Routledge, 2017
Liliana Porter: Other Situations, SCAD Museum of Art, Savannah, 2017 – janvier 2018
→Liliana Porter. The Space Inside the Mirror, The Center for Photography, Woodstock, 15 juillet – 27 août 2000
Graveuse et sculptrice argentine.
Après des études d’art à l’Escuela nacional de bellas artes de Buenos Aires puis à l’Universidad iberoamericana de Mexico, Liliana Porter s’installe à New York en 1964. En 1965, elle fonde, avec l’Uruguayen Luis Camnitzer et le Vénézuélien José Guillermo Castillo, le New York Graphic Workshop (« l’atelier de graphisme de New York »), qui prône un usage plus conceptuel des techniques d’impression. Leur collaboration s’achève en 1970, après six années de travail. Dès les années 1960, certaines pièces de l’artiste se réfèrent aux œuvres du peintre surréaliste belge René Magritte. Dans Magritte’s 16th of September I (1975), l’artiste s’approprie l’iconographie de l’homme au chapeau melon – figure récurrente du peintre –, mais la figure masculine est remplacée par une figure féminine aux cheveux courts ébouriffés et sans chapeau. Si l’artiste fait appel à des techniques traditionnelles pour leur possibilités imitatives, celles-ci s’inscrivent également dans des explorations plus larges à la dimension ludique évidente. Ainsi, depuis les années 1990, elle a souvent recours à des figurines qu’elle combine avec des dessins ou des peintures pour créer des mises en scène minimales.