Høgsbro Østergaard, Cecilie (dir.), Sonja Ferlov Mancoba. Mask and Face, Copenhagen, Statens Museum for Kunst Forlag, 2019
→Andersen, Troels, Sonja Ferlov Mancoba, Copenhagen, Borgen, 1979
→Dahlmann Olsen, Robert, Sonja Ferlov Mancoba, Copenhagen, Gyldendal, 1971
Sonja Ferlov Mancoba, Centre Pompidou, Paris, juin – septembre 2019
→Sonja Ferlov Mancoba, SMK – National Gallery of Denmark, Copenhagen, février – mai 2019
→Sonja Ferlov Mancoba, Maison du Danemark, Paris, 1970
Sculptrice danoise.
Sonja Ida Ferlov grandit dans une famille de la classe moyenne au nord de Copenhague. Bien qu’elle ait initialement étudié la peinture à l’Académie royale des beaux-arts de Copenhague, S. I. Ferlov Mancoba (le nom de son mari) est principalement connue pour sa pratique de la sculpture, à laquelle elle s’adonne à partir du milieu des années 1930. Elle privilégie le plâtre, l’argile et, plus rarement, le bronze. Elle pratique également la peinture, le dessin et le collage. Au début des années 1930, S. I. Ferlov Mancoba rejoint le mouvement surréaliste danois et participe à sa revue Linien (1934-1939). La fascination des surréalistes pour l’inconscient et le pouvoir de l’imagination sont des thèmes centraux dans l’ensemble de son œuvre. L’une des premières sculptures dans laquelle elle explore cette thématique est Levende grene [Branches vivantes, 1935], qui initie une série fondée sur des branches d’arbres ramassées dans la nature. Cette méthode impliquant l’utilisation d’objets trouvés sera une constante au cours de sa carrière, à la fois comme inspiration pour ses sculptures et comme matériau dans ses collages.
Une notice réalisée dans le cadre du réseau académique d’AWARE, TEAM : Teaching, E-learning, Agency and Mentoring