Faus, Clàudia (dir.), Objectes relacionals. Col·lecció MACBA 2002-2007, Barcelona, MACBA, 2009
→Karen, Kelly, Schroder, Barbara, Vandecaveye, Giel, Dara Birnbaum: The Dark Matter of Media Light, cat. expo., SMAK – Stedelijk Museum voor Actuele Kunst (4 avril – 6 septembre 2009) ; Museu de Arte Contemporânea de Serralves, Porto (25 mars – 4 juillet 2010), Gand/Porto, Stedelijk Museum, Fundaçaô Serralves y Prestel, 2011
→Morril, Rebecca (dir.), Great Women Artists, Londres, Phaidon, 2019
Dara Birnbaum: The Dark Matter of Media Light, Museu de Arte Contemporânea de Serralves, Porto, 25 mars – 4 juillet 2010
→Dara Birnbaum: The Dark Matter of Media Light, SMAK – Stedelijk Museum voor Actuele Kunst, Gand, 4 avril – 6 septembre 2009
→Dara Birnbaum, Wien Kunsthalle, Vienna, 8 octobre – 9 novembre 1995
Artiste vidéaste états-unienne.
Dara Birnbaum est née en 1946 à New York, où elle vit et travaille. Elle fait des études d’architecture et d’urbanisme à la Carnegie Mellon University, Pittsburgh (1969) et de peinture au San Francisco Art Institute (1973). En 1976, elle obtient un diplôme de vidéo et montage électronique à la New School for Social Research de New York. En 1978-1979, elle donne des cours au Nova Scotia College de Halifax aux côtés de Dan Graham (1942-2022).
Dès 1978, elle commence à utiliser la vidéo pour explorer les formes d’expression et les mécanismes télévisuels, et comment la télévision présente les événements politiques et propage les stéréotypes de la culture populaire. Elle est considérée à partir de là comme une des figures les plus innovantes dans le discours contemporain sur la relation entre l’art et la télévision. Dans ses installations multimédias et ses vidéos expérimentales et provocantes, elle se sert de la technologie visuelle pour déconstruire le pouvoir des images des moyens de communication et les gestes qui définissent les mythologies contemporaines. Son œuvre Technology/Transformation: Wonder Woman (1978-1979) inaugure une exploration féministe qui relie dès lors sa pratique au mouvement critique du féminisme américain influencé par le structuralisme et la psychanalyse lacanienne. Attack Piece (1975) est une des premières installations de D. Birnbaum avec deux moniteurs. Les écrans sont placés face à face sur deux murs et projettent le matériel enregistré pendant une joute ou confrontation performative entre l’artiste et des amis, dont D. Graham, Ian Murray (né en 1951) et David Askevold (1940-2008), qui s’est déroulée à Halifax (Nouvelle-Écosse) en 1975.
Une des œuvres les plus emblématiques de la vaste production de D. Birnbaum est Rio Videowall, réalisée en 1989 dans le centre commercial Rio d’Atlanta (Géorgie). Ce mur vidéo numérique et interactif intégré dans l’architecture du complexe commercial est l’une des premières pièces électroniques à caractère public exposées aux États-Unis.
L’œuvre de D. Birnbaum a été présentée dans de nombreuses expositions à travers le monde. Il convient de mentionner les rétrospectives à la Fondazione Prada Osservatorio de Milan (2023), au Hessel Museum of Art d’Annandale-on-Hudson dans l’État de New York (2022), au Miller Institute for Contemporary Art de Pittsburgh (2022), au Museu de Arte Contemporânea de Serralves à Porto (2010) et au SMAK (musée municipal d’art actuel) de Gand (2009). Elle a participé aux Documenta 7, 8 et 9 de Kassel (1982, 1987 et 1992, respectivement), ainsi qu’à un grand nombre d’éditions de la Biennale de Venise. Son œuvre est représentée dans les collections du musée du Belvédère et de la Generali Foundation à Vienne, du SMAK de Gand, du MoMA de New York et du MACBA (musée d’art contemporain) de Barcelone, parmi tant d’autres.
Une notice réalisée en collaboration avec le MACBA Museu d’Art Contemporani de Barcelona dans le dans le cadre du programme « Role Models »
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