Gaitán Salinas, Carmen (dir.), Manuela Ballester. Mis días en México: Diarios (1939-1953), Sevilla, Renacimiento, 2021
→García García, Manuel (dir.), Homenaje a Manuela Ballester, Valencia, Institut Valencià de la Dona, 1995
→Martínez Sancho, Cristina, “Compromiso político y social de Manuela Ballester: vida y obra hasta el exilio (1908-1939)”, ASRI: Arte y sociedad. Revista de investigación, no. 10, abril 2016
Pintar frente a todo. Manuela Ballester (1908-1994), Centre Cultural La Nau de la Universitat de València, Valence, 6 mars – 1 septembre 2024
→Manuela Ballester en el exilio. El traje popular mexicano, Museo Nacional de Cerámica y Artes Suntuarias González Martí, Valence, 1 avril – 28 juin 2015
→Manuela Ballester, Galería Estil, Valencia, 1980
Peintre, graphiste et écrivaine espagnole.
Manuela Ballester est l’une des artistes les plus importantes de la génération valencienne des années 1930 et une figure clef de l’exil républicain espagnol. L’initiation artistique de M. Ballester se déroule dans un environnement favorable grâce à sa mère, Rosa Vilaseca, qui était couturière, et à son père, Antonio Ballester (1884-1930), sculpteur et professeur à l’Académie royale des beaux-arts de San Carlos de Valence. C’est dans cette institution, où elle entre en 1922 pour se spécialiser en peinture, que M. Ballester rencontre divers artistes de l’avant-garde valencienne. Parmi eux, l’affichiste Josep Renau (1907-1982), qu’elle épousera en 1932.
M. Ballester commence sa carrière professionnelle en réalisant des illustrations, des photomontages et des figurines de mode pour des magazines et des maisons d’édition. Au cours de ces premières années, elle participe également à des expositions d’avant-garde, comme Exposició de pintura, escultura i dibuix [Exposition de peinture, de sculpture et de dessin], organisée par l’Agrupación Valencianista Republicana [Groupe républicain valencien] en 1931. Après le début de la guerre civile espagnole, M. Ballester s’engage dans le camp républicain, pour lequel elle réalise une riche production artistique. De cette période, on retiendra son affiche ¡Votad al Frente Popular! [Votez le Front populaire !, 1936] et de nombreux photomontages pour des revues au contenu politique et social, influencés par l’esthétique soviétique et des artistes dadaïstes comme John Heartfield (1891-1968). Elle est également directrice, illustratrice et éditrice de Pasionaria, revista de las mujeres antifascistas de Valencia [Pasionaria, la revue des femmes antifascistes de Valence], entre 1936 et 1937.
Une notice réalisée dans le cadre du réseau académique d’AWARE, TEAM : Teaching, E-learning, Agency and Mentoring
© Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, 2023