Celant, Germano, Giosetta Fioroni, Milan, Skira, 2009
→Arensi, Flavio et Bottazzi, Elettra, Giosetta Fioroni : viaggio sentimentale [Giosetta Fioroni : voyage sentimental], cat. exp., Museo del Novecento, Milan, Electa, 2018
Giosetta Fioroni. Viaggio sentimentale, Museo del Novecento, Milan, 2018
→Giosetta Fioroni. The 60s in Rome, MMOMA, Moscou, septembre-octobre 2017
→Giosetta Fioroni, L’Argento, Drawing Center, New York, 2013
Peintre italienne.
Giosetta Fioroni naît dans une famille d’artistes. Son père, Mario, est sculpteur ; sa mère, Francesca, peintre et marionnettiste. Elle étudie à l’Accademia di Belle Arti à Rome où elle fait la connaissance de l’artiste Toti Scialoja (1914-1998) qui influencera sa pratique.
Elle vit à Paris de 1958 à 1963 ; Denise Breteau lui consacre une exposition en 1963. Les travaux de ses débuts, totalement abstraits, laissent place à des œuvres aux symboles abstraits, jusqu’à ce qu’une image émerge.
De retour à Rome, G. Fioroni est la seule femme à s’associer au mouvement de la Scuola di Piazza del Popolo, avec notamment Franco Angeli (1935-1988), Francesco Lo Savio (1935-1963) et Fabio Mauri (1926-2009) et fréquente le cercle littéraire romain. L’une de ses premières séries au début des années 1960, Argenti (1961-1970), consiste en des portraits, à la peinture industrielle laquée aluminium, de mannequins évoquant des publicités. En réalité l’artiste réalisait elle-même ces photographies qu’elle s’attachait ensuite à reproduire en peinture. Souvent, leurs jambes sont évanescentes et leurs pieds absents, comme si elles n’étaient pas rattachées au réel. Selon les mots de l’artiste, c’est l’élément narratif de la séquence au cinéma qui l’intéresse et la conduit à répéter ou à décomposer l’image et son mouvement.
Publication réalisée en partenariat avec le musée d’Art moderne et d’Art contemporain de Nice, dans le cadre de l’exposition She-Bam Pow POP Wizz ! Les amazones du POP (1961-1973).
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